Inonder le monde par notre Vertu et nos valeurs

Cela fait quelques temps que, comme beaucoup d'entre vous, je suis "choquée" par les images, les films et autres ventant l'immoralité sous toutes ses formes. Je suis aussi membre de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Ici je ne parle pas au nom de l'Eglise, les opinions et les messages sont personnels, mais je ne peux pas ignorer ma foi au Seigneur Jésus-Christ. J'ai fait ce Blog tout simplement parce que je ressens que si l'immoralité inonde le Monde, même si nous ne sommes que de petites gouttes d'eau nous pouvons "inonder" le Monde par notre Vertu et nos valeurs. Je n'ai aucune prétention si ce n'est de donner du courage aux Mamans qui essaient jour après jour de protéger leurs enfants, petits enfants...

La vertu

La vertu

jeudi 16 avril 2015


La sainteté du corps

Le Seigneur veut que nous nous transformions, mais pour être à son image, non à l’image du monde, en ayant le visage empreint de son image.
Je viens juste de rentrer chez moi, après être allée accueillir notre dernière petite-fille, Elizabeth Claire Sandberg, qui vient de naître. Elle est parfaite ! J’étais stupéfaite, comme je le suis à chaque naissance, en voyant ses doigts, ses orteils, ses cheveux, son cœur qui bat et ses ressemblances avec la famille : le nez, le menton, les fossettes. Ses frères et sa sœur étaient tout aussi heureux et fascinés par leur minuscule petite sœur parfaite. Ils avaient l’air de ressentir de la sainteté dans leur foyer par la présence d’un esprit céleste qui venait d’être uni à un corps physique pur.
Dans le royaume prémortel nous avons appris que le corps fait partie du grand plan de bonheur que Dieu a conçu pour nous. Comme il est dit dans la déclaration sur la famille : « Les fils et filles d’esprit connaissaient et adoraient Dieu, leur Père éternel. Ils acceptèrent son plan selon lequel ses enfants pourraient obtenir un corps physique et acquérir de l’expérience sur la terre de manière à progresser vers la perfection, et réaliser en fin de compte leur destinée divine en héritant la vie éternelle » (« La famille : Déclaration au monde », Le Liahona, octobre 2004, p. 49). En fait, nous avons « poussé des cris de joie » (voir Job 38:7) en apprenant que nous participerions à ce plan.
Pourquoi étions-nous aussi heureux ? Nous comprenions des vérités éternelles à propos de notre corps. Nous savions que notre corps serait à l’image de Dieu. Nous savions que notre corps abriterait notre esprit. Nous savions aussi que notre corps serait sujet à la douleur, à la maladie, aux infirmités et à la tentation. Mais nous étions désireux, impatients même, d’accepter ces difficultés parce que nous savions que nous ne pourrions progresser pour devenir comme notre Père céleste (voir D&A 130:22) et recevoir « une plénitude de joie » (D&A 93:33) que si notre esprit et notre corps étaient inséparablement liés.
La plénitude de l’Évangile étant sur la terre, nous avons de nouveau la bénédiction de connaître ces vérités concernant le corps. Joseph Smith a enseigné : « Nous sommes venus sur terre pour avoir un corps et pour le présenter pur devant Dieu dans le royaume céleste. Le grand principe du bonheur consiste à avoir un corps. Le diable n’a pas de corps, et c’est en cela que réside son châtiment » (Enseignements du prophète Joseph Smith,compilés par Joseph Fielding Smith, 1981, p. 145).
Satan a appris ces mêmes vérités éternelles concernant le corps, pourtant sa punition est de ne pas en avoir. Alors il fait tout ce qu’il peut pour que nous maltraitions ou utilisions mal ce don précieux. Il a rempli le monde de mensonges et de tromperies à propos du corps. Il pousse beaucoup de gens à profaner ce grand don qu’est le corps par le manque de chasteté et de pudeur, l’abandon aux passions et la dépendance. Il pousse certains à mépriser leur corps, et d’autres à l’adorer. Dans les deux cas, il convainc le monde de ne considérer le corps que comme un objet. Face aux nombreux mensonges sataniques à propos du corps, je veux aujourd’hui élever la voix en faveur de la sainteté du corps. Je témoigne que le corps est un don qui doit être traité avec reconnaissance et respect.
Les Écritures déclarent que le corps est un temple. C’est Jésus lui-même qui a le premier comparé son corps à un temple (voir Jean 2:21). Plus tard, Paul a fait l’exhortation suivante aux saints de Corinthe, ville corrompue par toutes sortes de lascivetés et d’indécences : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes » (1 Corinthiens 3:16-17).
Que se passerait-il si nous traitions véritablement notre corps comme un temple ? Il y aurait alors une augmentation spectaculaire de la chasteté, de la pudeur, du respect de la Parole de Sagesse, et une diminution parallèle des problèmes de pornographie et de sévices, car nous considérerions le corps comme le temple, sanctuaire sacré de l’Esprit. Tout comme rien d’impur ne peut entrer dans le temple, nous serions vigilants à empêcher toute sorte d’impureté d’entrer dans le temple qu’est notre corps.
De même, nous ferions en sorte que l’extérieur de notre temple corporel reste propre et beau pour refléter la nature sacrée et sainte de ce qui est à l’intérieur, comme l’Église le fait pour ses temples. Nous devons nous habiller et agir d’une manière qui reflète l’esprit sacré qui est en nous.
Dernièrement, j’ai visité l’une des grandes villes touristiques du monde ; j’étais envahie de tristesse en voyant que tant de gens dans le monde ont succombé au mensonge de Satan disant que notre corps n’est qu’un objet que l’on peut exhiber. Imaginez le contraste et ma joie quand je suis entrée dans une salle de classe où des jeunes filles habillées pudiquement et convenablement rayonnaient de bonté. J’ai pensé : « Voici huit filles magnifiques qui savent comment faire preuve de respect envers leur corps et qui savent pourquoi elles le font. » Dans Jeunes, soyez forts, il est dit : « Votre corps est une création sacrée de Dieu. Respectez-le comme un don de Dieu et ne le souillez d’aucune façon. Par votre tenue vestimentaire et votre présentation, vous pouvez montrer au Seigneur que vous savez à quel point votre corps est précieux… Votre façon de vous habiller est le reflet de ce que vous êtes au-dedans de vous » (Jeunes, soyez forts, 36550 140, p. 14-15).
Être pudique c’est plus qu’éviter les vêtements moulants ou transparents. Ce n’est pas seulement une question de longueur de jupe et de décolletés, c’est une attitude du cœur. La pudeur est une question de mesure. Elle est liée à la modération. Elle implique « la décence et la bienséance… dans les pensées, le langage, la tenue vestimentaire et le comportement » (Daniel H. Ludlow, éd., Encyclopedia of Mormonism, 5 vol., 1992, 2:932).
La modération et la bienséance doivent contrôler tous nos désirs physiques. Notre Père céleste aimant nous a donné des beautés et des plaisirs physiques à la fois « pour plaire à l’œil et pour réjouir le cœur » (D&A 59:18), mais avec la mise en garde suivante : Qu’ils soient utilisés « avec jugement, et pas à l’excès ni par extorsion » (D&A 59:20). Mon mari a utilisé cette Écriture pour enseigner la loi de chasteté à nos enfants. Il disait : « Le mot extorsion signifie littéralement ‘détournement’. Notre usage du… corps ne doit pas être détourné des buts ordonnés par Dieu et dans lesquels il a été donné. Le plaisir physique est bon au moment et dans les lieux qui conviennent, mais même alors il ne doit pas devenir notre dieu » (John S. Tanner, « The Body as a Blessing », Ensign, juillet 1993, p. 10).
Les plaisirs du corps peuvent devenir une obsession pour certains ; il en est de même de notre aspect extérieur. Il y a parfois un excès égoïste de culture physique, de régimes, de changements de style et de dépenses pour être à la dernière mode (voir Alma 1:27).
Je suis préoccupée par la pratique des transformations extrêmes. Le bonheur vient de l’acceptation du corps que nous avons reçu comme don divin et de la mise en valeur de nos caractéristiques, pas de la transformation de notre corps à l’image du monde. Le Seigneur veut que nous nous transformions… mais à son image, non à celle du monde, en ayant le visage empreint de son image (voir Alma 5:14, 19).
Je me souviens bien de mon malaise dû à l’acné lorsque j’étais adolescente. Je m’efforçais de bien prendre soin de ma peau. Mes parents m’ont emmenée chez le médecin. Pendant des années, je me suis privée de chocolat et de tous les fast-food graisseux qui réunit souvent les adolescents, mais sans résultat sur mon acné. J’avais du mal à cette époque à apprécier pleinement ce corps qui me causait tant de difficultés. Mais ma chère maman m’a enseigné une loi supérieure. Elle m’a répété de nombreuses fois : « Tu dois faire tout ce que tu peux pour rendre ton aspect plaisant, mais à la minute où tu sors, oublie-toi et commence à te concentrer sur les autres. »
C’était l’important : Elle m’enseignait le principe chrétien de l’altruisme. La charité, ou l’amour pur du Christ, « n’est pas envieuse, et ne s’enfle pas d’orgueil, ne recherche pas son intérêt » (Moroni 7:45). Lorsque nous nous soucions des autres, que nous sommes altruistes, nous acquérons une beauté intérieure qui rayonne dans notre aspect extérieur. C’est comme cela que nous prenons sur nous, non l’image du monde, mais l’image du Seigneur et que nous en sommes empreints. Le président Hinckley a parlé de ce genre de beauté qui s’acquiert en apprenant à respecter le corps, l’intelligence et l’esprit. Il a dit :
« De toutes les créations du Tout-Puissant, nulle n’est plus belle ni plus inspirante qu’une fille de Dieu qui marche dans la justice, en comprenant pourquoi elle doit le faire, qui honore et respecte son corps comme quelque chose de sacré et de divin, qui développe son intelligence et augmente constamment sa compréhension, qui nourrit son esprit de la vérité éternelle » (« Comprendre notre nature divine », Le Liahona, février 2002, p. 24 ; « Notre responsabilité à l’égard des jeunes filles de l’Église », L’Étoile, janvier 1989, p. 88).
Je prie sincèrement pour que tous les hommes et toutes les femmes recherchent la beauté dont le prophète fait les louanges : beauté du corps, de l’intelligence et de l’esprit.
L’Évangile rétabli enseigne qu’il y a un lien étroit entre le corps, l’intelligence et l’esprit. Dans la Parole de Sagesse, par exemple, le spirituel et le physique sont étroitement liés. Lorsque nous suivons la loi de santé du Seigneur pour notre corps, nous avons aussi la promesse de recevoir la sagesse pour notre esprit et la connaissance pour notre intelligence (voir D&A 89:19-21). Le spirituel et le physique sont véritablement liés.
Je me souviens d’un incident chez moi lorsque j’étais enfant, l’esprit sensible de ma mère avait été affecté par l’assouvissement d’un plaisir physique. Elle avait essayé une nouvelle recette de petits pains. Ils étaient gros et délicieux, et très nourrissants. Même mes frères adolescents ne pouvaient pas en manger plus d’un. Ce soir-là, mon père avait demandé à ma mère de faire la prière familiale. Elle avait enfoui la tête dans ses bras sans répondre. Il lui avait demandé doucement : « Quelque chose ne vas pas ? » Finalement elle avait répondu : « Je ne me sens pas très spirituelle ce soir. Je viens de manger trois de ces petits pains si nourrissants. » Je suppose qu’il est arrivé à beaucoup d’entre nous d’offenser ainsi leur esprit par l’assouvissement d’un plaisir physique. Les substances défendues par la Parole de Sagesse sont particulièrement dangereuses pour notre corps et engourdissent notre sensibilité spirituelle. Nul ne peut ignorer ce lien entre notre esprit et notre corps.
Ce corps sacré, dont nous sommes si reconnaissants, a des limites naturelles. Certaines personnes naissent avec des handicaps et certaines souffrent de maladie tout au long de leur vie. Quand nous vieillissons, nous sentons tous notre corps s’affaiblir peu à peu. Quand cela arrive, nous attendons avec impatience le jour où notre corps sera guéri et sain. Nous attendons avec impatience la résurrection rendue possible par Jésus-Christ, quand « l’âme sera restituée au corps, et le corps à l’âme ; oui, et chaque membre et jointure sera restitué à son corps ; oui, même un cheveu de la tête ne sera pas perdu ; mais tout sera restitué à sa forme propre et parfaite » (Alma 40:23). Je sais que par le Christ nous pouvons avoir la plénitude de joie qui n’est possible que lorsque l’esprit et le corps sont inséparablement liés (voir D&A 93:33).
Notre corps est notre temple. Nous ne sommes pas moins mais plus semblables à notre Père céleste parce que nous sommes incarnés. Je témoigne que nous sommes ses enfants, faits à son image, avec le potentiel de devenir comme lui. Traitons avec beaucoup de soins ce don divin qu’est le corps. Un jour, si nous sommes dignes, nous recevrons un corps rendu parfait et glorieux, pur comme celui de ma dernière petite-fille, mais il sera inséparablement lié à notre esprit. Et nous pousserons des cris de joie (voir Job 38:7) en recevant à nouveau ce cadeau auquel nous avons aspiré (voir D&A 138:50). Puissions-nous respecter la sainteté du corps durant la condition mortelle afin que le Seigneur puisse le sanctifier et l’exalter pour l’éternité. Au nom de Jésus-Christ. Amen.

vendredi 10 avril 2015

Édifions le royaume de Dieu en défendant hardiment le mariage, le rôle des parents et le foyer.
Quel honneur et quelle joie de faire partie de cette merveilleuse assemblée de fillettes, de jeunes filles et de femmes ! Combien nous sommes bénies ce soir de nous réunir entre femmes dans l’unité et l’amour !
J’ai récemment lu l’histoire de Marie Madeline Cardon, qui a reçu, avec sa famille, le message de l’Évangile rétabli de Jésus-Christ qui leur a été apporté par les premiers missionnaires appelés à servir en Italie en 1850. Elle était une jeune fille de dix-sept ou dix-huit ans quand elle s’est fait baptiser. Un dimanche, alors que se tenait un service de culte chez sa famille, sur les hauteurs des Alpes de l’Italie du nord, un groupe d'hommes en colère, dont certains étaient des pasteurs de la région, se sont rassemblés autour de la maison et ont commencé à crier, à vociférer et à exiger qu'on leur amène les missionnaires dehors. Je ne crois pas qu’ils avaient hâte d’apprendre l’Évangile, ils comptaient en venir aux mains. C’est la jeune Marie qui est sortie d’un pas déterminé de la maison et qui les a affrontés.
Ils ont continué de vociférer et d’exiger qu'on amène les missionnaires dehors. Marie a levé sa Bible et leur a commandé de partir. Elle leur a dit que les missionnaires étaient sous sa protection et qu’ils ne pouvaient pas toucher à un seul de leurs cheveux. Écoutez son récit : « Ils étaient tous atterrés.  […] Dieu était avec moi. C’est lui qui a mis ces paroles dans ma bouche, sinon je n’aurais pas pu les prononcer. Tout s’est calmé instantanément. Ce groupe d’hommes forts et féroces est resté impuissant devant une jeune fille faible et tremblante, mais intrépide. » Les pasteurs ont demandé aux hommes de partir, ce qu’ils ont fait en silence avec honte, crainte et des remords. Le petit groupe de fidèles a terminé sa réunion en paix1.
Pouvez-vous vous imaginer cette jeune fille courageuse, du même âge que beaucoup d’entre vous, tenant tête à un groupe en colère et défendant ses croyances nouvellement acquises avec courage et conviction ?
Sœurs, peu d’entre nous auront un jour à affronter une foule en colère, mais une guerre est en cours dans ce monde, une guerre où nos croyances les plus fondamentales et les plus précieuses sont attaquées. Je parle en particulier de la doctrine de la famille. La sainteté du foyer et les objectifs essentiels de la famille sont remis en question, critiqués et assaillis de toutes parts.
Quand Gordon B. Hinckley a lu pour la première fois « La Famille, déclaration au monde », il y a vingt ans cette année, nous avons été reconnaissants de la clarté, de la simplicité et de la véracité de ce document reçu par révélation et l'avons chéri. Nous étions cependant loin de nous rendre compte à quel point nous aurions désespérément besoin de ces déclarations fondamentales dans le monde d’aujourd’hui comme critères permettant d’évaluer chaque nouveau vent de dogme profane qui nous parvient des médias, de l’Internet, de savants, de la télévision et des films, et même des législateurs. La déclaration sur la famille est devenue notre critère pour juger les philosophies du monde, et je témoigne que les principes énoncés dans cette déclaration sont aussi vrais aujourd’hui qu’ils l’étaient quand ils nous ont été donnés par un prophète de Dieu il y a près de vingt ans.
Permettez-moi de faire remarquer quelque chose d’évident. La vie se déroule rarement selon nos plans, et nous sommes très conscientes que toutes les femmes ne vivent pas ce que décrit la déclaration. Il est malgré tout important de comprendre et d’enseigner le modèle du Seigneur et de nous s’efforcer de le concrétiser de notre mieux.
Chacune de nous a un rôle à jouer dans le plan, et chacune de nous est aussi précieuse aux yeux du Seigneur. Nous devrions nous rappeler que notre Père céleste aimant est conscient de nos désirs justes et qu'il honorera ses promesses que rien ne sera refusé aux personnes qui respectent fidèlement leurs alliances. Notre Père céleste a une mission et un dessein pour chacune de nous, mais il a également ses échéances. L’une des plus grandes difficultés de cette vie est d’avoir foi dans les échéances du Seigneur. C’est une bonne idée d’avoir en tête un plan de rechange, qui nous aide à respecter nos alliances, à être des femmes charitables et justes qui édifient le royaume de Dieu, quelle que soit la direction que prend notre vie. Nous devons enseigner à nos filles à viser l’idéal mais à planifier en vue des imprévus.
À l’occasion de ce vingtième anniversaire de la déclaration sur la famille, je nous lance le défi à toutes, femmes de l’Église, d’être des défenseuses de « La famille : Déclaration au monde. » Tout comme Marie Madeline Cardon a courageusement défendu les missionnaires et ses croyances nouvellement acquises, de même nous devons défendre hardiment la doctrine révélée du Seigneur qui décrit le mariage, la famille, les rôles divins de l’homme et de la femme, et l’importance et la sainteté du foyer, même quand le monde nous crie dans les oreilles que ces principes sont dépassés, contraignants et ne sont plus d'application. Tout le monde, quelle que soit sa situation de famille, peut être un défenseur du plan du Seigneur décrit dans la déclaration sur la famille. Si c’est le plan du Seigneur, ce devrait aussi être le nôtre !
Trois principes enseignés dans la déclaration ont, je pense, particulièrement besoin de défenseurs inébranlables. Le premier est le mariage entre un homme et une femme. Dans les Écritures, nous apprenons : « Toutefois, dans le Seigneur, la femme n’est point sans l’homme, ni l’homme sans la femme2. » Pour obtenir la plénitude des bénédictions de la prêtrise, un homme et une femme doivent être scellés dans la maison du Seigneur, œuvrer ensemble dans la justice et demeurer fidèles à leurs alliances. C’est le plan du Seigneur pour ses enfants, et aucun discours, aucune critique publique ne changera ce que le Seigneur a déclaré. Nous devons continuer de montrer l’exemple du mariage juste, rechercher cette bénédiction dans notre vie et garder la foi si elle tarde à venir. Soyons des défenseuses du mariage tel que le Seigneur l’a ordonné, tout en continuant de faire preuve d’amour et de compassion envers les personnes dont l’opinion diverge.
Le principe suivant, qui exige que nous fassions entendre notre voix pour le défendre, est la hauteur des rôles divins des mères et des pères. Nous enseignons diligemment à nos enfants à viser haut dans cette vie. Nous voulons nous assurer que nos filles savent qu’elles ont le potentiel de réussir et d’être tout ce qu’elles peuvent imaginer. Nous espérons qu’elles aimeront apprendre, qu’elle seront instruites et talentueuses, et deviendront peut-être même la prochaine Marie Curie ou Eliza  R. Snow.
Enseignons-nous à nos fils et à nos filles qu’il n’y a pas de plus grand honneur, pas de titre plus noble et pas de rôle plus important dans cette vie que ceux de mère ou de père ? J’espère que, quand nous encourageons nos enfants à atteindre ce que cette vie offre de meilleur, nous leur enseignons également à honorer et à exalter les rôles que les mères et les pères jouent dans le plan de notre Père céleste.
Notre fille cadette, Abby, a saisi une occasion unique de défendre le rôle de mère. Un jour, elle a reçu un mot de l’école de ses enfants l'informant qu’une journée des métiers allait avoir lieu. Les parents étaient invités à s’inscrire s’ils souhaitaient venir présenter leur métier aux enfants, et Abby a ressenti qu'elle devait s'inscrire pour y participer et parler du rôle de mère. Elle n’a pas reçu de réponse de l’école, et, voyant la journée approcher, elle a fini par téléphoner, pensant que son inscription s’était peut-être égarée. Mal à l’aise, les organisateurs ont trouvé deux instituteurs qui ont accepté de permettre à Abby de venir dans leur classe à la fin de la journée des métiers.
Au cours de sa présentation très amusante, elle a enseigné aux enfants, entre autres, qu’une mère devait être quelque peu une experte en matière de santé, de psychologie, de religion, de pédagogie, de musique, de littérature, d’arts, de finances, de décoration, de coiffure, de conduite de véhicule, de sport, d’art culinaire et bien plus encore. Les enfants étaient impressionnés. Elle a terminé en leur demandant d'écrire un mot de reconnaissance à leur mère pour les nombreux services aimants dont ils faisaient l’objet chaque jour. Elle a eu le sentiment que les enfants ont vu leur mère sous un jour entièrement nouveau et qu’ils ont découvert qu’être mère ou père était quelque chose de grande valeur. Elle s’est inscrite pour participer de nouveau cette année à la journée des métiers et a été invitée à faire sa présentation dans six classes.
Elle a dit de son expérience : « J’ai l’impression qu’il serait facile dans ce monde pour un enfant d’avoir le sentiment qu’être parent est un emploi secondaire ou même parfois un mal nécessaire. Je veux que chaque enfant sente qu’il est la priorité la plus importante de ses parents, et, peut-être que, si je leur dis combien c’est important pour moi d’être parent, cela les aidera à prendre conscience de tout ce que leurs parents font pour eux, et pourquoi ils le font. »
Notre prophète bien-aimé, Thomas  S. Monson, est un merveilleux exemple par la manière dont il honore les femmes et la maternité, en particulier sa propre mère. En parlant de notre mère terrestre, il a dit : « Chérissons tous cette vérité : Nul ne peut oublier sa mère et se souvenir de Dieu. Nul ne peut se souvenir de sa mère et oublier Dieu. Pourquoi ? Parce que ces deux personnes sacrées, Dieu et [notre] mère [terrestre], partenaires dans la création, dans l’amour, dans le sacrifice et dans le service, sont unies3. »
Le dernier principe que nous devons défendre est la sainteté du foyer. Nous devons prendre un terme qui est souvent tourné en dérision et l’élever. C’est le terme maîtresse de maison. Chacun de nous, femmes, hommes, jeunes et enfants, célibataires ou mariés, peut travailler à devenir maître/maîtresse de maison. Nous devrions faire de notre foyer un lieu d'ordre, de refuge, de sainteté et de sécurité. Notre foyer devrait être un lieu où l’on ressent abondamment l’Esprit du Seigneur et où l’on étudie, enseigne et met en pratique les Écritures et l’Évangile. Combien les choses seraient différentes dans le monde si les gens se considéraient comme des maîtres et maîtresses de maison justes ! Défendons le foyer, lieu qui vient juste après le temple quant à la sainteté.
Sœurs, je suis reconnaissante d’être une femme en ces derniers jours. Nous avons des occasions et des possibilités qu’aucune autre génération de femmes n’a eues dans le monde. Édifions le royaume de Dieu en défendant hardiment le mariage, le rôle des parents et le foyer. Le Seigneur a besoin que nous soyons des guerrières courageuses, constantes et immuables qui défendront son plan et enseigneront ses vérités aux générations à venir.
Je témoigne que notre Père céleste vit et aime chacune d’entre nous. Son Fils, Jésus-Christ, est notre Sauveur et Rédempteur. Je vous rends ce témoignage au nom de Jésus-Christ. Amen.

mardi 7 avril 2015

Mères et filles

du Collège des douze apôtres  (Conférence Générale Avril 2010)

En ces derniers jours, il est essentiel, même crucial, que les parents et les enfants s’écoutent les uns les autres.
Mes frères et sœurs, il y a six mois, lors de la session de la prêtrise de la conférence générale, je me suis adressé aux pères et aux fils. Comme on pouvait s’y attendre, mes cinq filles, mes vingt-quatre petites-filles et mes arrière petites-filles de plus en plus nombreuses m’ont demandé un discours équivalent. Aujourd’hui, je vais donc m’adresser principalement aux mères et aux filles de l’Église.
Ma chère femme, Barbara, a eu une influence d’une portée éternelle sur nos filles et petites-filles et inversement. Les mères et les filles ont le rôle primordial de s’aider les unes les autres à explorer leur potentiel infini, malgré le travail de sape d’un monde dans lequel la féminité et la maternité sont dénaturées et manipulées.
Parlant aux femmes de l’Église il y a près d’un siècle, Joseph F. Smith a dit : « Ce n’est pas aux femmes hors de l’Église de vous guider, mais à vous de… diriger le monde et elles en particulier, en tout ce qui est digne de louange, semblable à Dieu, édifiant et… purificateur pour les enfants des hommes » (Enseignements des présidents de l’Église,Joseph F. Smith, 1998, p. 185).
Sœurs, nous, vos frères, nous ne pouvons pas faire ce qui vous a été divinement attribué depuis la création du monde. Nous aurons beau essayer, nous ne pourrons jamais reproduire vos talents exceptionnels. Il n’y a rien dans ce monde qui soit aussi personnel, aussi enrichissant ou aussi capable de changer une vie que l’influence d’une femme juste.
Jeunes filles, je sais que certaines d’entre vous n’ont pas de mère avec qui parler de ces sujets. Et beaucoup d’entre vous, femmes, n’ont pas de fille pour le moment. Mais, parce que toutes les femmes ont dans leur nature divine à la fois le talent inné et l’intendance d’être mères, la plupart des choses que je vais dire s’appliquent aux grands-mères, aux tantes, aux sœurs, aux belles-mères, aux dirigeantes et autres guides qui comblent ces absences dans les importantes relations mères-filles.
Jeunes filles, votre mère vous adore. Elle voit en vous les promesses des générations futures. Tout ce que vous accomplissez, tous les obstacles que vous surmontez la remplissent d’une grande joie. De mêmevos soucis et vos chagrins deviennent ses soucis et seschagrins.
Aujourd’hui, je vais m’adresser aux jeunes filles et leur donner quelques conseils pour qu’elles tirent le plus grand parti de leur relation avec leur mère. Puis, j’adresserai quelques pensées aux mères pour qu’elles sachent comment exercer la plus grande influence possible sur leurs filles ainsi que sur tous les autres membres de leur famille.
Il est malheureusement trop facile d’illustrer la confusion et l’altération de tout ce qui touche à la féminité dans la société contemporaine. Des femmes impudiques, immorales et intempérantes saturent les ondes, monopolisent les magazines et hantent les écrans, tout cela sous les applaudissements du monde. L’apôtre Paul a parlé de façon prophétique des « temps difficiles » qui arriveront dans les derniers jours et a précisé un point qui lui a semblé particulièrement dangereux : « des femmes d’un esprit faible et borné, chargées de péchés, agitées par des passions de toute espèce » (2Timothée 3:1,6). La culture populaire actuelle fait souvent passer les femmes pour sottes, inconséquentes, stupides et sans pouvoir. Elle fait des femmes des objets, est irrespectueuse envers elles et puis veut faire croire qu’elles ne peuvent laisser leur empreinte sur l’humanité que par la séduction, de loin le message le plus universellement dangereux que l’adversaire envoie aux femmes sur elles-mêmes.
Je vous exhorte donc, mes chères jeunes filles, à ne pas prendre modèle sur la culture contemporaine. S’il vous plaît, suivez le modèle de la femme fidèle qu’est votre mère. C’est elle que vous devez prendre pour modèle et non des célébrités dont les principes ne sont pas ceux du Seigneur et dont les valeurs ne sont pas le reflet d’une vision de l’éternité. Tournez-vous vers votre mère. Tirez des leçons de ses points forts, de son courage, de sa fidélité. Écoutez-la. Elle n’est peut-être pas une experte en « textos » ; elle n’est peut-être même pas sur Facebook. Mais, pour ce qui est du cœur et des choses du Seigneur, elle est un puits de science. Maintenant qu’approche pour vous le temps où vous allez vous marier et être une jeune mère, c’est elle qui va être votre plus grande source de sagesse. Personne d’autre sur terre ne vous aime de cette façon ni n’est prêt à faire autant de sacrifices pour vous encourager et vous aider à trouver le bonheur, dans cette vie et pour l’éternité.
Aimez votre mère, mes jeunes sœurs. Respectez-la. Écoutez-la. Faites-lui confiance. Elle désire ce qu’il y a de mieux pour vous. Elle se soucie de votre sécurité et de votre bonheur éternels. Alors, soyez gentille avec elle. Soyez patiente avec ses imperfections, car elle en a. Nous en avons tous.
Maintenant, je vais m’adresser à vous, les mères, pour vous parler du rôle spécial que vous jouez dans la vie de vos filles. Nous avons une amie de notre famille qui emmène souvent en voyage avec elle des membres de sa parenté. La remarque importante qua faite après chaque voyage est que les jeunes filles se conduisent tout à fait comme leur mère. Si les mères sont économes, les filles le sont aussi. Si les mères sont pudiques, les filles le sont aussi. Si les mères portent des tongs ou d’autres vêtements négligés pour assister à la réunion de Sainte-Cène, les filles le font aussi. Mères, l’exemple que vous donnez à vos filles est extrêmement important, même si elles ne l’avouent pas.
Tout au long de l’histoire du monde, les femmes ont toujours transmis les valeurs morales. Cet enseignement commence au berceau et continue pendant toute la vie de leurs enfants. De nos jours, notre société est bombardée de messages sur la féminité et la maternité qui sont dangereusement et méchamment faux. Écouter ces messages peut conduire vos filles sur le chemin du péché et de l’autodestruction. Vos filles risquent de ne pas comprendre cela à moins que vous le leur expliquiez, ou mieux, que vous leur montriez comment faire de bons choix. En tant que mères en Israël, vous êtes pour vos filles leur première ligne de défense contre les artifices du monde.
Cependant, chères mères, je sais que quelquefois il vous semble que vos enfants n’écoutent pas les leçons que vous essayez de leur donner. Croyez-moi, je connais le regard inexpressif qui se lit dans les yeux d’un adolescent lorsque vous en arrivez à ce que vous pensez être la meilleure partie de votre enseignement. Je vous assure que même lorsque vous pensez que votre fille n’écoute rien de ce que vous dites, elle apprend de vous en observant si vos actes correspondent à vos paroles. Comme Ralph Waldo Emerson est censé l’avoir dit, « ce que tu fais parle si fort que je n’entends pas ce que tu dis » (Voir Ralph Keyes, The Quote Verifier, 2006, p. 56).
Enseignez à vos filles à trouver de la joie à élever des enfants. C’est dans ce domaine que leur amour et leurs talents auront le plus grand impact éternel. Dans ce contexte, réfléchissez à la recommandation d’Harold B. Lee : « la partie la plus importante… de l’œuvre que vous pourrez accomplir sera celle que vous ferez dans votre foyer » (Enseignements des présidents de l’Église, Harold B. Lee, 2000, p 134). Cela est vrai pour nous tous, bien sûr, mais c’est particulièrement puissant quand on parle des relations entre mères et filles.
Mères, enseignez à vos filles qu’une fille fidèle de Dieu évite la tentation de faire des commérages et de juger les autres. Dans un sermon adressé à la Société de Secours de Nauvoo, Joseph Smith, le prophète, a expliqué : « La langue est un membre indiscipliné, gardez le silence sur les choses qui n’ont pas d’importance » (Enseignements des présidents de l’Église,Joseph Smith, 2007, p. 488).
Ces dernières années, il y a eu de nombreux articles, livres et films parlant de femmes et de filles qui font des commérages et qui sont méchantes. Satan essaie constamment de saper l’élément le plus précieux de la nature divine de la femme : sa capacité d’élever.
La relation mère-fille permet à une fille d’apprendre comment élever en étant elle-même élevée. Elle reçoit de l’amour. On lui enseigne et elle fait l’expérience personnelle de ce que signifie être aimée suffisamment par quelqu’un qui est capable de la corriger tout en continuant à l’encourager et à croire en elle.
Sœurs, souvenez-vous que Dieu est la source de tout pouvoir moral et spirituel. Nous avons accès à ce pouvoir en faisant alliance avec lui et en respectant ces alliances. Mères, enseignez à vos filles l’importance de contracter des alliances, puis montrez-leur comment respecter ces alliances de sorte qu’elles aient le désir de vivre de façon à être dignes d’aller au temple.
Dans le monde actuel cela signifie que vous devez parler à vos filles de la sexualité. Vos filles et vos fils deviennent majeurs dans un monde qui encourage ouvertement les relations sexuelles précoces, désinvoltes et inconsidérées. On porte aux nues des femmes impudiques et lascives et trop souvent on les encense et on les imite. Même si nous pouvons prendre des mesures pour éviter de nous exposer à ces éléments peu recommandables de la vie contemporaine au sein de notre foyer et dans notre famille, nos filles ne peuvent pas totalement éviter les messages et les incitations sexuels éhontés qui les entourent. Vous devez avoir de fréquentes discussions au cours desquelles vous enseignez à vos filles la vérité sur ces sujets.
Par exemple, elles doivent comprendre que, lorsqu’elles portent des vêtements trop ajustés, trop courts ou trop décolletés, non seulement elles envoient un faux message aux jeunes gens qu’elles fréquentent, mais elles entretiennent également dans leur esprit l’idée erronée que la valeur d’une femme dépend uniquement de son sex-appeal. Cela n’a jamais été et ne sera jamais la définition d’une fille de Dieu fidèle. Elles ont besoin d’entendre cela de votre part, clairement et de manière répétée, et elles ont besoin d’en voir le modèle correct et systématique dans votre propre façon de vous habiller, de vous présenter et dans votre comportement pudique.
Tous les jeunes auront plus de chances de contracter et de respecter des alliances s’ils apprennent à reconnaître la présence et la voix de l’Esprit. Enseignez à vos filles les choses de l’Esprit. Renvoyez-les aux Écritures. Donnez-leur l’occasion de faire des expériences qui les aideront à chérir la bénédiction qu’est le pouvoir de la prêtrise dans leur vie. En respectant les alliances, elles apprendront à écouter la voix du Seigneur et à recevoir la révélation personnelle. Dieu écoutera vraiment leurs prières et y répondra. Le thème des activités d’échange pour 2010 s’applique aux jeunes ainsi qu’à nous tous : « Fortifie-toi et prends courage. Ne t’effraie pas et ne t’épouvante point, car l’Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras. » (Josué 1 :9). Il les guidera, sains et saufs, jusqu’aux bénédictions de la maison du Seigneur.
Faites en sorte que vos filles sachent que le chemin le plus sûr vers le bonheur éternel passe par le respect des alliances. Et, si nécessaire, enseignez-leur comment se repentir et rester pures et dignes.
Maintenant, si vous pensez déjà avoir entendu cela, mes frères et sœurs, c’est parce que j’ai parlé aux parents et aux enfants pendant trois conférences générales de suite. En avril de l’année dernière, j’ai recommandé aux jeunes de « tirer les leçons du passé. » Je cite une partie de ce discours : « Quand vous êtes disposés à écouter et à apprendre, certains des enseignements les plus importants de la vie viennent des personnes qui vous ont précédés… Combien votre vie sera meilleure si vous voulez suivre le noble exemple des disciples fidèles du Christ », (« Tirer les leçons du passé », Le Liahona, mai 2009, p. 31-33)
En octobre dernier, j’ai parlé aux pères et aux fils au cours de la session de la prêtrise, et aujourd’hui, je me suis adressé principalement aux mères et aux filles. À chaque fois, mon message a été différent mais dans la même veine. J’espère que vous écoutez, que vous voyez le fil conducteur et que vous entendez le message constant, toujours le même, qu’il est essentiel et même crucial, en ces derniers jours, que les parents et les enfants s’écoutent et apprennent les uns des autres. Ce ne sont pas des concepts abstraits dont je viens de vous parler. C’est l’essence même, le cœur, du plan de Dieu pour notre bonheur et notre paix éternels.
L’Église apportera son aide chaque fois que c’est possible. Nous sommes là pour vous soutenir, vous, parents et enfants. Mais c’est le foyer qui est l’endroit le plus important pour préparer les jeunes d’aujourd’hui à diriger les familles et l’Église de demain. C’est notre responsabilité à chacun, mères et pères, de faire tout ce que nous pouvons pour préparer les jeunes à être des hommes et des femmes fidèles et justes. C’est au foyer que nous devons enseigner l’Évangile par le précepte et par l’exemple.
Je termine mes recommandations par ce résumé de Joseph F. Smith : « Nos relations familiales ne sont pas conçues exclusivement pour cette vie, pour le temps tel que nous le distinguons de l’éternité. Nous vivons pour le temps et toute l’éternité. Nous établissons des relations pour le temps et toute l’éternité… Qui, à part les saints des derniers jours, envisage la pensée qu’au-delà du tombeau la cellule familiale continuera ? Le père, la mère, les enfants se reconnaissant les uns les autres… Cette cellule familiale étant un élément de la grande et parfaite organisation de l’œuvre de Dieu, étant destinée à perdurer pendant le temps et l’éternité ? » (VoirEnseignement des présidents de l’Église : Joseph F. Smith, p. 388)
Que Dieu nous bénisse pour que nous puissions enseigner, élever et nous préparer mutuellement au sein de notre foyer pour la grande œuvre qui doit être accomplie par nous tous maintenant et dans l’avenir, c’est là ma prière, au nom du Seigneur Jésus-Christ. Amen.