J'aime la tendresse et la "réalité" de ce beau discours. J'aime le lire et le relire, c'est un pur joyaux dans ma vie de femme et de mère.
« UNE SEULE CHOSE EST
NÉCESSAIRE » : DEVENIR
UNE FEMME D’UNE PLUS
GRANDE FOI EN CHRIST
Patricia T. Holland
Ancienne première conseillère
dans la présidence générale
des Jeunes Filles
Voir L’Étoile, mars 1988,
p. 33-35
Peu de temps après avoir été relevée de mon appel
à la présidence générale des Jeunes Filles en avril
1986, j’ai eu l’occasion de passer une semaine en
Israël. Je venais de vivre deux années très difficiles
et éprouvantes. Être une bonne mère et avoir largement
le temps de réussir dans cette tâche a toujours
été ma priorité ; ainsi j’ai essayé d’être une mère à
plein temps pour un jeune écolier, un adolescent et
un fils qui se préparait à partir en mission. J’ai également
essayé d’être une épouse à plein temps pour
un président d’université extrêmement occupé. Je
devais être une conseillère à plein temps dans la
présidence générale autant qu’une femme qui habite
à 80 kilomètres du bureau peut l’être. Mais à
une époque importante où l’on mettait en forme
les principes et on commençait les programmes,
j’avais l’impression de ne pas en faire assez et j’essayais
d’en faire toujours plus.
Vers la fin de ces deux ans, ma santé était chancelante.
Je n’arrêtais pas de perdre du poids et je dormais
mal. Mon mari et mes enfants essayaient de prendre
soin de moi autant que j’essayais de le faire pour eux.
Nous étions très affaiblis. Cependant, je ne cessais de
me demander comment je pourrais mieux diriger
mes affaires.
Les Autorités générales, étant toujours
compatissantes, avaient observé la situation et proposé
de me relever. Bien que ma famille ait été reconnaissante
que mon service soit terminé, j’ai ressenti
néanmoins une perte de contacts, et je l’avoue, une
perte d’identité par rapport à ces femmes que j’avais
appris à beaucoup aimer. Qui étais-je et où étais-je
dans le désordre de ces exigences ? Est-ce que la vie
devait être aussi difficile ? Avais-je bien réussi dans
mes tâches nombreuses et difficiles ? Ou bien avais-je
échoué dans chacune d’elles ? Les jours qui ont suivi
ma relève ont été aussi difficiles que les semaines qui l’ont précédée. J’étais à bout de force. Mon réservoir
était vide et je n’étais pas sûre qu’il y avait une station-service
en vue.
Quelques semaines plus tard, on a demandé à mon
mari de partir pour Jérusalem, ce dont j’ai parlé tout
à l’heure, et les Autorités générales qui partaient
elles aussi m’ont dit que je devais l’accompagner.
Mon mari m’a dit : « Viens. Tu pourras récupérer
dans le pays du Sauveur où il y a de l’eau vive et
le pain de vie. » Malgré ma lassitude, j’ai fait mes
bagages croyant, ou du moins espérant, que le
temps que je passerais là-bas m’apporterait un
répit et la guérison.
Par une belle et claire journée, j’étais assise et je
contemplais la mer de Galilée, en contrebas et je
relisais le chapitre dix de Luc. Mais au lieu des mots
imprimés sur la page, il me sembla voir dans mon
esprit et entendre dans mon cœur ces mots : « [Pat,
Pat], tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de
choses. » Alors la puissance de la révélation personnelle
pure m’a envahie tandis que je lisais : « Or
une seule chose [rien qu’une seule] est [vraiment]
nécessaire » (voir versets 40-41).
En Israël, le soleil de mai est si brillant qu’on a l’impression
d’être en pleine forme. Je venais de visiter la
vallée de Beth-Horon où le soleil s’arrêta pour Josué
(voir Josué 10:12), et, en fait, ce jour-là il semblait
également être arrêté pour moi. Alors que j’étais assise
et que je pensais à mes problèmes, j’ai senti les rayons
du soleil déverser la guérison comme un liquide tiède
dans mon cœur, et apporter le repos, le calme et le
réconfort à mon âme inquiète.
Notre Père céleste aimant semblait me chuchoter :
« Ne t’inquiètes donc pas de tant de choses. La
seule chose qui soit nécessaire, la seule qui le soit
vraiment, c’est de continuer de regarder vers le
soleil, vers mon Fils. » Soudain, j’ai ressenti la véritable
paix. Je savais que ma vie était entre ses mains
depuis toujours, depuis le tout début ! La mer, reposant
tranquillement devant mes yeux, avait été agitée
par de dangereuses tempêtes, tant de fois. Tout
ce que j’avais à faire, c’était de renouveler ma foi
et d’attraper fermement sa main et ensemble nous
pourrions marcher sur les eaux.
Je vais poser une question à chacune de nous pour
que nous y réfléchissions.
Comment est-ce que nous,
femmes, pouvons franchir ce pas gigantesque qui fait
d’une femme troublée et inquiète une femme d’une
foi encore plus grande ? L’un de ces deux états d’esprit
réduit certainement l’autre à néant. La foi et la crainte
ne peuvent pas coexister longtemps. Réfléchissez aux
choses qui nous troublent.
J’ai été présidente de la Société de Secours de quatre
paroisses différentes. Deux de ces paroisses ne concernaient
que les femmes seules et les deux autres étaient
des paroisses comportant de nombreuses jeunes mères
de famille. Quand je m’entretenais avec mes sœurs
seules, mon cœur était souvent déchiré lorsqu’elles
me décrivaient leur solitude et leur déception. Elles
avaient l’impression que leur vie n’avait aucun sens,
ni but dans une Église qui mettait très justement l’accent
sur le mariage et la vie familiale. Le plus douloureux
pour elles était qu’elles pensaient que c’était de
leur faute si elles étaient seules ou, pire, que c’était un
désir égoïste. Elles recherchaient vivement la paix et
la motivation, quelque chose qui en vaille la peine, à
quoi elles pourraient consacrer leur vie.
Les jeunes mères me semblaient cependant avoir
autant de problèmes. Elles me décrivaient leurs difficultés
pour élever des enfants dans un monde de
plus en plus dur, elles disaient n’avoir jamais assez de
temps, d’argent ou de liberté pour avoir le sentiment
de valoir quelque chose parce qu’elles essayaient toujours
de faire plus qu’il n’était possible pour survivre.
Il existait si peu de preuves tangibles que ce qu’elles
faisaient allait vraiment être un succès. Personne ne
leur donnait d’augmentation de salaire, et, à part leur
mari, qui ne se souvenait pas toujours de le faire, personne
ne les complimentait de leur travail bien fait.
Et elles étaient toujours fatiguées ! La seule chose
dont je me souvienne clairement au sujet de ces jeunes
mères, c’est qu’elles étaient toujours très fatiguées.
Et puis, il y avait des femmes qui, bien qu’elles n’en
soient pas responsables, se retrouvaient seules pour
subvenir aux besoins financiers, spirituels, émotionnels
et autres de leur famille. Je ne pouvais même
pas mesurer les difficultés qu’elles affrontaient. Évidemment,
à certains égards, c’était leur cas qui était
le plus difficile. La conclusion à laquelle je suis parvenue
après avoir écouté pendant de nombreuses
années les soucis des femmes est qu’aucune femme
ni aucun groupe de femmes, qu’elles soient célibataires,
mariées, divorcées, veuves, femmes au foyer ou
femmes actives, aucune n’a plus de soucis qu’une
autre.
Il semble y avoir plein de difficultés autour de
nous. Mais, je m’empresse d’ajouter qu’il y a aussi de
nombreuses bénédictions.
Nous avons toutes des privilèges et des bénédictions
ainsi que des craintes et des épreuves. Cela semble osé de le dire, mais le bon sens indique que, jamais
dans l’histoire du monde les femmes, y compris les
sœurs de l’Église de Jésus-Christ, n’ont dû faire face
à tant de difficultés complexes.
Je suis très reconnaissante de la prise de conscience
supplémentaire que les mouvements sociaux des
femmes ont apportée d’un principe de l’Évangile
que nous avons depuis notre mère Ève et même
avant : le libre arbitre, le droit de choisir.
Mais l’un des effets les plus malheureux auxquels
nous devons faire face quant au libre arbitre est qu’à
cause de la diversité croissante des styles de vie des
femmes d’aujourd’hui, nous semblons même plus
incertaines et moins en sécurité avec les autres.
Nous ne nous rapprochons pas de cette idée de
communauté de sœurs et je dirais même que nous
nous éloignons de cette fraternité qui nous a soutenues
et nous a donné de la force pendant des géné-
rations. Il semble y avoir une augmentation de la
compétitivité et une baisse de notre générosité les
unes envers les autres.
Celles qui ont le temps et la force de mettre leurs
fruits et leurs légumes en conserves acquièrent une
capacité qui leur servira dans des temps difficiles, et,
dans notre économie incertaine, cela pourrait arriver
quasiment n’importe quand. Mais elles ne doivent
pas traiter avec condescendance les femmes
qui achètent leurs pêches ou qui n’aiment pas les
courgettes dans les trente cinq façons qu’il y a de
les cuisiner pour les faire passer ou qui ont simplement
choisi délibérément d’utiliser leur temps et
leur force de manières différentes mais utiles.
Et où est-ce que j’en suis dans tout cela ? Pendant les
trois-quarts de ma vie j’ai eu l’impression de ne pas
avoir rempli complètement mon devoir de femme,
parce que je détestais coudre. Maintenant, je sais coudre
; si cela est vraiment nécessaire, je coudrai, mais
je déteste le faire. Imaginez mon fardeau durant les
vingt-cinq ou trente dernières années, « faisant semblant
» dans les réunions de Société de Secours et
essayant de sourire lorsque je voyais six petites filles
aller à l’Église, toutes habillées de façon identique
avec des tabliers, des dentelles, des rubans et des combinaisons,
des vêtements cousus à la main, marchant
toutes devant leur mère qui avait la même tenue ? Je
ne considère pas nécessairement mon comportement
comme vertueux, aimable, méritant l’approbation ou
digne de louange, mais je suis honnête quand je dis
que je déteste coudre.
J’ai mûri un peu depuis ce temps-là, au moins de
deux manières : j’admire désormais sincèrement
une mère qui peut le faire pour ses enfants et je ne
me sens plus coupable parce que coudre n’est pas
particulièrement enrichissant pour moi.
Le fait est
que nous ne pouvons tout simplement pas dire que
nous sommes chrétiennes et continuer de juger les
autres, ou nous-mêmes, si durement. Aucun bocal
de cerises ne vaut un affrontement qui nous prive
de notre compassion et de notre amitié entre sœurs.
Le Seigneur nous a créées de toute évidence avec
des personnalités différentes, ainsi qu’avec des
degrés divers de force, d’intérêt, de santé, de talents
et de possibilités. Tant que nous sommes engagées
dans la droiture et que nous vivons fidèlement,
nous devrions nous réjouir de ces différences divines,
sachant qu’elles sont un don de Dieu. Nous
ne devons pas nous sentir si effrayées, si menacées
et dans l’insécurité, nous ne devons pas trouver
des femmes qui sont les répliques exactes de nousmêmes
pour avoir l’impression d’être une femme
de valeur. Il y a de nombreuses choses à propos
desquelles nous pouvons être divisées, mais une
chose est nécessaire à notre unité : la compréhension
et la compassion du Fils vivant de Dieu.
Je me suis mariée en 1963, année où Betty Friedan a
publié son livre qui a secoué la société, The Feminine
Mystique. Ainsi, étant une adulte, je ne peux revoir
cela que d’après mes souvenirs de mon enfance des
douces années quarante et cinquante. Mais cela
devait être plus facile d’avoir un style de vie déjà
tout prêt pour vous et d’être entouré de voisins
dont la vie vous servait de modèle. Mais cela devait
être d’autant plus douloureux pour les personnes
qui, sans en être responsables, étaient alors célibataires,
ou devaient travailler, ou étaient aux prises
avec les difficultés d’un foyer brisé.
Aujourd’hui,
dans notre monde de plus en plus complexe, le
modèle ancien a volé en éclats et nous semblons
être encore moins sûres de notre identité et de
notre destination.
Il ne fait pas de doute qu’à aucun autre moment
de l’histoire, les femmes n’ont remis en question
leur valeur aussi profondément et aussi âprement
que pendant la seconde moitié du vingtième siècle.
Beaucoup de femmes recherchent, presque avec frénésie et comme jamais auparavant, un sens et un
but à leur vie, et beaucoup de saintes des derniers
jours recherchent, elles aussi, une perspective et un
sens éternels à leur féminité. Si j’étais à la place de Satan et que je voulais détruire
une société, je pense que je lancerais une attaque
massive contre les femmes. Je les garderais dans une
confusion et dans un trouble tels qu’elles ne pourraient
jamais trouver la force apaisante et la sérénité
pour lesquelles elles ont toujours été connues.
C’est bien là ce qu’a fait Satan, en nous mettant
dans la situation difficile d’essayer d’être surhumaines,
au lieu de nous efforcer d’atteindre le potentiel
unique que Dieu nous a donné dans une telle diversité.
Satan nous provoque par des sarcasmes et veut
nous faire croire que, si nous n’avons pas tout, la
gloire, la fortune, la famille et l’amusement à chaque
instant, nous avons été lésées et nous sommes des
citoyennes de seconde classe dans la course de la vie.
Nous, les femmes, nous sommes en difficulté ; nos
familles sont en difficulté et notre société est en difficulté.
La drogue, les grossesses d’adolescentes, le
divorce, les violences familiales et le suicide font
parti des effets secondaires sans cesse croissants de
notre tentative d’être à la hauteur de l’image que la
société donne de la femme parfaite.
Trop d’entre nous sont en difficulté et souffrent,
trop nombreuses sont celles qui courent plus vite
qu’elles n’ont de force, exigeant trop d’elles-mêmes.
En conséquence, nous connaissons de nouvelles
maladies non diagnostiquées liées au stress. Le
virus d’Epstein-Barr par exemple est apparu dans le
jargon médical comme la maladie des années quatre-vingts.
« [Les victimes] sont tourmentées par de
faibles fièvres, des douleurs articulaires et parfois
un mal de gorge, mais elles n’ont pas la grippe.
Elles sont extrêmement fatiguées, faibles et déprimées,
mais elles n’ont pas le sida. Elles sont souvent
perdues et ont tendance à oublier mais ce
n’est pas la maladie d’Alzheimer. De nombreuses
patientes ont des tendances suicidaires, mais ce
n’est pas une dépression… Il y a environ trois fois
plus de femmes que d’hommes qui en sont victimes
et la plupart d’entre elles sont intelligentes,
accomplissent beaucoup et mènent une vie stressante
» (Newsweek, octobre 27, 1986, p. 105).
Nous devons avoir le courage d’être imparfaites tout
en nous efforçant d’atteindre la perfection. Nous ne
devons pas laisser notre culpabilité, les livres féministes,
les invités des débats télévisés ou la culture des
medias nous donner intentionnellement une image
fausse de ce qui est bon ou plutôt de qui ne l’est pas.
Dans notre recherche obsédante de notre identité et
de l’estime de nous-mêmes, nous pouvons devenir
distraites au point de croire vraiment pouvoir les
trouver dans une silhouette parfaite, un diplôme
universitaire, un statut professionnel ou même un
succès absolu dans notre rôle de mère. Cependant,
dans une quête si tournée vers l’extérieur, nous pouvons
être éloignées de notre véritable moi intérieur
éternel. Nous nous inquiétons souvent tant de plaire
aux autres et de paraître que nous perdons notre
caractère unique, l’acceptation entière et détendue
de nous-mêmes en tant qu’individu de valeur. Nous
sommes si effrayées et nous nous sentons si peu en
sécurité que nous ne pouvons pas être généreuses
envers la diversité et l’individualité, et même envers
les problèmes de notre prochain. Trop de femmes
affligées par ces anxiétés regardent, désemparées,
leur vie se défaire du noyau central qui la soutient.
Trop de femmes sont comme un bateau en mer qui
n’a ni voile, ni gouvernail, « flottant et emporté à
tout vent » comme l’a dit Paul (voir Éphésiens 4:14),
jusqu’à ce que de plus en plus d’entre nous aient
véritablement un terrible mal de mer.
Où se trouve l’assurance qui nous permet de guider
notre bateau, quels que soient les vents, avec le cri
triomphant du marin expert, « Garde le cap » ? Où
se trouve la tranquillité intérieure que nous chérissons
tant et pour laquelle notre sexe était connu ?
Je crois que nous pouvons trouver un cap sûr et
l’apaisement de l’âme en nous détournant des pré-
occupations physiques, des accomplissements des
super-femmes et des concours de popularité sans
fin et en retournant plutôt à l’intégrité de notre
âme, à cette unité en notre être qui équilibre la
diversité exigeante et inévitable de la vie.
Anne Morrow Lindbergh est une femme qui n’est
pas de notre confession et dont j’aime les écrits. Elle
a fait le commentaire suivant sur le désespoir et le
tourment général de la femme à notre époque :
« Les féministes n’ont pas regardé … assez loin dans
l’avenir, elles n’ont proposé aucune règle de conduite.
Pour elles, il suffisait d’exiger des droits… Et [ainsi] la
femme cherche encore aujourd’hui. Nous sommes
conscientes de notre faim et de nos besoins, mais
nous ignorons toujours ce qui les satisfera. Avec nos
réserves de temps libre, nous sommes plus à même
d’épuiser nos élans créatifs que de les renouveler.
Notre arrosoir [à la main], nous essayons… d’irriguer
un champ [au lieu] d’arroser un jardin. Nous nous
jetons aveuglément dans les comités et les causes. Ne
sachant comment nourrir l’esprit, nous essayons d’é-
touffer ses demandes par des distractions. Au lieu de calmer le centre, l’axe de la roue, nous ajoutons à
notre vie des activités secondaires, qui ont tendance à
nous éloigner [encore plus maintenant] de l’équilibre.
« Dans cette dernière génération, nous avons gagné
dans le domaine mécanique, mais en ce qui concerne
le spirituel nous avons… perdu. »
Sans tenir compte de la période, elle a ajouté
« [pour les femmes], le problème est [toujours] de
trouver comment nourrir l’âme » (Gift from the Sea,
New York : Pantheon Books, 1975, p. 51-52).
J’ai longuement et sérieusement réfléchi à la façon
dont il faut nourrir le moi intérieur au milieu de
nombreuses choses pénibles. Ce n’est pas une coïncidence
si nous parlons de la nourriture de l’esprit,
tout comme de celle du corps. Nous avons constamment
besoin de nourrir les deux. Frère Benson a
dit : « Il ne fait pas de doute que la santé physique
influe sur l’esprit, sinon le Seigneur n’aurait jamais
révélé la Parole de Sagesse. Dieu n’a jamais donné
de commandements matériels – ce qui affecte notre
corps affecte notre esprit. » Nous avons besoin de
beaucoup de choses pour unir notre corps et notre
esprit en une âme saine et stable.
Il est certain que Dieu est bien équilibré, ainsi peut-
être sommes-nous plus proches de lui lorsque nous
sommes équilibrées, nous aussi. L’unité de notre
âme dans diverses circonstances – notre « calme du
centre, de l’axe » vaut tous les efforts.
Souvent, nous ne regardons pas la possibilité glorieuse
qui se trouve en notre âme. Nous devons
nous souvenir de cette promesse divine, « Le royaume
de Dieu est au milieu de vous » (voir Luc 17:21).
Nous oublions peut-être que le royaume de Dieu est
au milieu de nous parce que nous accordons trop
d’attention à cette enveloppe externe, à ce corps
humain et au monde fragile dans lequel il évolue.
Je vais vous faire part d’une analogie que j’ai inventée
à partir de quelque chose que j’ai lu il y a des
années. Elle m’a aidée depuis lors, et m’aide encore,
lorsque je mesure ma force intérieure et ma croissance
spirituelle.
Cette analogie concerne une âme – une âme humaine,
dans toute sa splendeur – qui a été mise dans
une boîte fermée magnifiquement sculptée mais très
étroite.
Notre Seigneur et Rédempteur, Jésus-Christ,
Fils vivant du Dieu vivant règne en majesté et illumine
notre âme dans cette boîte intime. Puis cette
boîte est placée et enfermée dans une autre, plus
grande, et ainsi de suite jusqu’à cinq, magnifiquement
sculptées mais très bien fermées en attendant
que la femme soit suffisamment habile et sage pour
les ouvrir. Pour qu’elle ait une communication libre
avec le Seigneur, elle doit trouver la clé et déverrouiller
le contenu de ces boîtes. Le succès lui dévoilera
alors la beauté et la divinité de son âme, ses
dons et sa grâce de fille de Dieu.
Pour moi, la prière est la clé de la première boîte.
Nous nous agenouillons pour demander de l’aide
dans nos tâches, puis, en nous levant, nous découvrons
que la première serrure est maintenant ouverte.
Mais cela ne doit pas sembler être juste un
miracle commode et tout arrangé d’avance, car si
nous recherchons la vraie lumière et les certitudes
éternelles, nous devons prier comme le faisaient les
anciens. Nous sommes désormais des femmes, non
plus des enfants et il est attendu de nous que nous
priions avec une certaine maturité. Les mots les plus
souvent utilisés pour décrire le labeur fervent de la
prière sont luttes, supplications, pleurs et faim. Dans
un certain sens, la prière risque d’être le travail le
plus difficile dans lequel nous nous sommes jamais
engagés, et peut-être qu’il devrait l’être. Cela nous
évite de nous impliquer dans les biens, les honneurs
et le prestige du monde, au point de ne plus désirer
nous mettre en quête de notre être intérieur.
Les personnes qui, comme Énos, prient avec foi et
accèdent à une nouvelle dimension de leur divinité
potentielle, sont amenées à la deuxième boîte. Là,
les prières seules ne suffisent pas. Nous devons nous
tourner vers les Écritures pour rechercher les enseignements
de Dieu concernant notre âme, donnés
depuis longtemps. Nous devons apprendre. Il ne fait
pas de doute que chaque femme de l’Église a l’obligation
divine d’apprendre, de croître et de se développer.
Nous sommes la palette diversifiée de talents
divins non dégrossis, et nous ne devons pas enterrer
ces dons ni cacher notre lumière. Si la gloire de
Dieu est l’intelligence, alors le fait d’apprendre, et
en particulier d’apprendre grâce aux Écritures, nous
rapproche de lui.
Dieu utilise de nombreuses métaphores pour exprimer
son influence, tels que « eau vive » et « pain de
vie ».
Je me suis aperçue que si ma progression est
retardée, c’est à cause de la malnutrition, c’est du fait
que je ne me nourris et que je ne m’abreuve pas quotidiennement
à ses écrits saints. Certaines épreuves
de ma vie m’auraient entièrement détruite si je n’avais
pas eu les Écritures sur ma table de nuit et dans
mon sac, de sorte que j’ai pu les prendre jour et nuit au moment opportun. Rencontrer Dieu en lisant les
Écritures a été comme une perfusion de nourriture
divine pour moi… une perfusion céleste que mon fils
a qualifiée de cordon angélique.
La deuxième boîte est
donc ouverte grâce à l’apprentissage à partir des Écritures.
Je me suis aperçue que leur étude me procurait,
sans arrêt, une rencontre exaltante avec Dieu.
Cependant, au début d’un tel succès de l’émancipation
de l’âme, Lucifer s’inquiète de plus en plus, particulièrement
lorsque nous approchons de la troisième
boîte. Il sait que nous sommes sur le point d’apprendre
un principe fondamental – à savoir que, pour nous
trouver réellement, nous devons nous perdre. Aussi
commence-t-il à faire barrage à nos efforts constants
pour aimer Dieu, notre prochain et nous-mêmes. Au
cours des dix dernières années, Satan a persuadé toute
l’humanité de mettre quasiment toute son énergie
dans la quête de l’amour romanesque ou de l’amour
des biens matériels et de soi-même. En agissant de la
sorte, nous oublions que l’amour de soi et l’estime de
soi légitimes sont les récompenses promises à qui fait
passer les autres avant soi. « Celui qui cherchera à
sauver sa vie la perdra, et celui qui la perdra la retrouvera
» (Luc 17:33).
La troisième boîte ne s’ouvre
qu’avec la clé de la charité.
Avec la charité, la véritable croissance et la perspective
réelle commencent. Mais le couvercle de la quatrième
boîte semble presque impossible à atteindre.
Malheureusement, ceux dont le cœur s’alarme et
ceux qui craignent font souvent demitour
à cet endroit. Le chemin semble
trop difficile et la serrure trop bien fermée.
C’est le moment de se livrer à une
auto-évaluation. Nous voir tels que
nous sommes vraiment est souvent
douloureux, mais ce n’est que par l’humilité,
le repentir et le renouvellement
réels que nous parviendrons à connaî-
tre Dieu. Il a dit : « Recevez mes
instructions, car je suis doux et humble
de cœur » (voir Matthieu 11:29).
Nous
devons être patients avec nous-mêmes,
le temps de surmonter nos faiblesses, et nous devons
nous souvenir de nous réjouir de tout ce qui est bon
en nous. Cela renforcera notre être intérieur et nous
permettra d’être moins dépendants des louanges
extérieures. Lorsque notre âme prête moins attention
aux louanges du public, elle prête également
moins attention à sa désapprobation. Alors, la
concurrence, la jalousie et l’envie commencent à
ne plus avoir de sens. Imaginez la puissance qui se
manifesterait dans notre société féminine si nous
arrivions toutes finalement au point où, comme
notre Sauveur, notre réel désir est d’être comptée
comme la plus petite parmi nos sœurs. Les récompenses
sont d’une telle mesure et apportent un triomphe
de la foi si paisible que nous sommes emmenées
dans une sphère plus brillante. La quatrième boîte,
contrairement aux autres, est une ouverture brisée,
tout comme notre cœur contrit est brisé. Nous sommes
nées de nouveau – comme une fleur pousse et
fleurit hors de l’écorce brisée de la terre.
Pour vous faire part de mes sentiments concernant
l’ouverture de la cinquième boîte, je dois comparer
la beauté de notre âme à la sainteté de nos temples.
Là, dans un cadre qui n’est pas de ce monde, où la
mode, le statut social et la profession ne sont pas
reconnus, nous avons la possibilité de trouver la
tranquillité, la sérénité et la paix qui stabiliseront
notre âme pour toujours, car c’est là que nous pouvons
trouver Dieu. Celles d’entre nous qui, comme
le frère de Jared, ont le courage et la foi nécessaires
pour traverser le voile dans ce lieu sacré de l’existence
(voir Éther 3:6-19), trouveront l’éclat de la dernière
boîte plus brillante que celui du soleil en plein
midi. Elles y trouveront l’intégrité, la sainteté. C’est
ce qui est écrit à l’entrée de la cinquième boîte :
Sainteté au Seigneur. « Ne savez-vous pas que vous
êtes le temple de Dieu ? » (voir 1 Corinthiens 3:16).
Je témoigne que vous êtes saintes, que
la divinité est constamment en vous,
attendant d’être découverte, d’être
libérée, magnifiée et démontrée.
J’ai entendu dire par certaines personnes,
que la raison pour laquelle les
femmes de l’Église ont des difficultés
à se découvrir, est qu’elles n’ont pas
de modèle divin féminin. Mais nous
l’avons. Nous croyons que nous avons
une mère céleste. Je vais vous citer le
discours fait par Spencer W. Kimball
lors d’une conférence générale :
« Lorsque nous chantons le cantique doctrinal intitulé…
‘O mon Père’, nous ressentons ce qu’il y a de
plus profond dans la pudeur maternelle, dans l’élé-
gance réservée et royale de notre Mère céleste, et,
sachant de quelle manière profonde notre mère
mortelle nous a façonnés, pouvons-nous croire que
l’influence que notre Mère céleste a sur nous puisse
être moindre ? » (voir L’Étoile, octobre 1978, p. 8).
Nous devons être
patients avec
nous-mêmes, le
temps de surmonter
nos faiblesses,
et nous souvenir
de nous réjouir
de tout ce qui est
bon en nous.
Je n’ai jamais cherché à savoir pourquoi notre Mère
céleste semble nous être cachée, car je crois que le
Seigneur a ses raisons de révéler aussi peu à son
sujet. De plus, je crois que nous en savons plus sur
notre nature éternelle que nous ne le pensons, et il
est de notre devoir sacré d’exprimer notre connaissance,
de l’enseigner à nos jeunes sœurs et à nos
filles, et, ainsi, de renforcer leur foi et les aider à
passer outre la confusion des contrefaçons de ces
derniers jours difficiles. Je vais vous donner
quelques exemples.
Le Seigneur ne nous a pas placées dans ce monde
morne et désolé sans nous donner un plan pour
vivre. Dans Doctrine et Alliances 52, nous lisons ces
paroles du Seigneur : « Je vais vous donner un modèle
en toutes choses, afin que vous ne soyez pas trompés »
(verset 14). Il ne fait pas de doute qu’il nous a incluses,
nous les femmes, dans cette promesse. Il nous a
donné des modèles dans la Bible, dans le Livre de
Mormon, dans les Doctrine et Alliances et dans la
Perle de Grand Prix ; il nous a également donné des
modèles dans les cérémonies du temple. En étudiant
ces modèles, nous devons nous poser continuellement
la question : « Pourquoi le Seigneur a-t-il choisi
d’employer ces mots particuliers et de les présenter de
cette façon ? » Nous savons qu’il utilise des métaphores,
des symboles, des paraboles et des allégories pour
nous enseigner ses voies éternelles. Nous sommes toutes
conscientes du lien existant entre Abraham et
Isaac, et l’angoisse de Dieu lors du sacrifice de son
Fils, Jésus-Christ. Mais, en tant que femmes, est-ce
que nous allons au-delà – et est-ce que nous posons
aussi des questions sur la douleur de Sarah dans cette
expérience ? Nous devons rechercher de cette manière
et nous devons toujours chercher un sens plus profond.
Nous devons rechercher les parallèles et les
symboles. Nous devons rechercher les thèmes et les
motifs, comme ceux que nous trouverions dans une
composition de Bach ou de Mozart, et nous devons
rechercher les modèles qui se répètent.
L’un des modèles évidents est que la Bible et le
Livre de Mormon commencent par un thème sur la
famille, entre autres un conflit familial. J’ai toujours
pensé que cela symbolisait quelque chose d’éternel
sur la famille, que c’était bien plus qu’une simple
histoire sur ces parents ou ces enfants en particulier.
Il est certain que chacune de nous, mariée ou célibataire,
qui a ou non des enfants, voit chaque jour
quelque chose qui lui fait penser à Adam et Ève ou
à Caïn et Abel. Que nous soyons mariées ou non,
que nous ayons des enfants ou non, nous éprouvons
toutes certains des sentiments de Léhi, Sariah,
Laman, Néphi, Ruth, Naomi, Esther, des fils
d’Hélaman et des filles d’Ismaël.
Ces personnes sont des modèles et des ombres pour
nous, elles sont des préfigurations de nos joies et de
nos chagrins sur terre, tout comme Marie et Joseph
sont, dans un sens, des modèles et des préfigurations
du dévouement parental lorsqu’ils ont nourri le Fils
de Dieu. Tout cela me semble être des symboles de
vérités et de principes plus élevés, des symboles choisis
avec attention pour nous montrer le chemin, que
nous soyons mariées ou célibataires, jeunes ou âgées,
que nous ayons des enfants ou non.
Et, de toute évidence, le temple est hautement symbolique.
Je vais vous raconter une expérience que j’ai
eue il y a quelques mois à propos du choix judicieux
des mots et des symboles ? J’ai choisi avec précaution
mes mots de sorte que rien ne soit divulgué de façon
indue en dehors du temple. Mes citations sont tirées
d’Écritures publiées.
Il se peut que ce soit une coïncidence (une personne a
dit : « Une coïncidence est un petit miracle où Dieu a
choisi de rester anonyme »), mais en tout cas, tandis
que j’attendais dans la chapelle du temple, je me suis
assise à côté d’un homme âgé qui, de manière inattendue
mais douce, s’est tourné vers moi et m’a dit :
« Si vous voulez une image claire de la Création, lisez
Abraham 4 ». Alors que je commençais à chercher
Abraham dans les Écritures, je suis par hasard tombée
sur Moïse 3:5 : « Car moi, le Seigneur Dieu, je créai
spirituellement toutes les choses dont j’ai parlé, avant
qu’elles fussent naturellement sur la surface de la
terre ».
Une autre expression de la préfiguration : un
modèle spirituel donnant un sens aux créations mortelles.
Puis j’ai lu Abraham 4 avec attention et j’ai saisi
l’occasion pour aller à une session d’ordonnances pré-
paratoires. Je suis repartie habitée par une grande
lumière révélatrice sur quelque chose que j’ai toujours
su dans mon for intérieur : les hommes et les femmes
sont co-héritiers des bénédictions de la prêtrise, et,
bien que les hommes portent le plus lourd fardeau de
les administrer, les femmes ont aussi des responsabilités
liées à la prêtrise.
Puis, tandis que j’assistais à la session de dotation,
je me suis demandé : si j’étais à la place du Seigneur
et que je pouvais donner à mes enfants sur terre un
exemple symbolique simplifié mais puissant de leur
rôle et de leur mission, combien j’en aurais donné et par où j’aurais commencé. J’ai écouté chaque parole.
J’ai prêté attention aux modèles et aux prototypes.
Je vais vous lire Abraham 4:27 : « Ainsi donc les
Dieux descendirent organiser l’homme à leur image,
le former à l’image des Dieux, former
l’homme et la femme. » Ils ont formé
l’homme et ont formé la femme, à
l’image des Dieux, selon leur image.
Puis, lors d’un échange poignant avec
Dieu, Adam a déclaré qu’il appellerait
la femme Ève. Et pourquoi l’a-t-il
appelé Ève ? « Parce qu’elle [est] la
mère de tous les vivants » (Genèse
3:20 ; Moïse 4:26).
Je compatis à la douleur réelle que les femmes célibataires
ou mariées qui n’ont pas eu d’enfants ressentent
lorsqu’on aborde le sujet de la maternité,
cependant nous allons examiner cette possibilité de
notre identité féminine éternelle, notre unité dans
notre diversité ? Ève a été appelée ‘la mère de tous
les vivants’… des années, des décennies, voire des
siècles avant d’avoir eu des enfants. Cela indique
donc que son rôle de mère a précédé sa maternité, aussi
sûrement que la perfection du Jardin a précédé les
difficultés de la condition mortelle. Je crois que le
mot mère est l’un des mots choisis avec le plus d’attention,
l’un de ces mots riches qui ont une grande
quantité de sens. Nous ne devons, à aucun prix,
laisser ce mot nous diviser. Je crois de tout mon
cœur que c’est avant tout et principalement un mot
qui définit notre nature divine et qu’il n’est pas lié
au nombre de nos enfants.
Je n’ai que trois enfants et j’ai pleuré lorsque j’ai su
que je ne pourrais plus en avoir. Je sais que certaines
d’entre vous qui n’en ont pas, ont également
pleuré. Et parfois trop de femmes se mettent en
colère simplement lorsqu’on aborde le sujet. Pour le
bien de notre maternité éternelle, je demande qu’il
n’en soit pas ainsi. Certaines femmes donnent naissance
et élèvent des enfants mais n’agissent jamais
en « mères » vis-à-vis d’eux. D’autres, que j’aime de
tout mon cœur, sont des ‘mères’ pendant toute leur
vie mais n’ont jamais enfanté. Chacune de nous est
une fille d’Ève, qu’elle soit mariée ou
célibataire, qu’elle ait des enfants ou
non. Nous sommes créées à l’image
des Dieux pour devenir des dieux et
des déesses. Et nous pouvons servir de
modèle divin, de prototype maternel,
les unes pour les autres et pour celles
qui viendront après nous. Quelle que
soit notre situation, nous pouvons tendre
la main, toucher, tenir, élever et
nourrir, mais nous ne pouvons pas le
faire dans l’isolement. Nous avons besoin d’une
communauté de sœurs apaisant l’âme et pansant
les blessures de la division.
Je sais que Dieu nous aime individuellement et en
groupe en tant que femmes, et qu’il a une mission
pour chacune de nous. Comme je l’ai appris sur ma
colline de Galilée, je témoigne que, si nos désirs
sont justes, Dieu régit tout pour notre bien et que
nos parents célestes pourvoiront tendrement à nos
besoins. Je prie pour que, dans notre diversité et
notre individualité, nous soyons unies, unies en
recherchant chacune notre mission spécifique et
préordonnée, unies en nous demandant non pas
« Que peut faire le Royaume pour moi ? » mais plutôt
« Que puis-je faire pour le Royaume ? Comment
puis-je remplir la mesure de ma création ? Dans ma
situation, avec mes épreuves et ma foi, où se trouve
ma réalisation complète de l’image divine selon
laquelle j’ai été créée ? »
Avec la foi en Dieu, en ses prophètes, en son Église et
en nous-mêmes, avec la foi en notre création divine,
puissions-nous être en paix et libérées de nos soucis
et de nos inquiétudes à propos de tant de choses.
Puissions-nous croire, sans douter, en la lumière qui
brille, même dans les ténèbres.
Inonder le monde par notre Vertu et nos valeurs
Cela fait quelques temps que, comme beaucoup d'entre vous, je suis "choquée" par les images, les films et autres ventant l'immoralité sous toutes ses formes. Je suis aussi membre de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Ici je ne parle pas au nom de l'Eglise, les opinions et les messages sont personnels, mais je ne peux pas ignorer ma foi au Seigneur Jésus-Christ. J'ai fait ce Blog tout simplement parce que je ressens que si l'immoralité inonde le Monde, même si nous ne sommes que de petites gouttes d'eau nous pouvons "inonder" le Monde par notre Vertu et nos valeurs. Je n'ai aucune prétention si ce n'est de donner du courage aux Mamans qui essaient jour après jour de protéger leurs enfants, petits enfants...
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