Inonder le monde par notre Vertu et nos valeurs

Cela fait quelques temps que, comme beaucoup d'entre vous, je suis "choquée" par les images, les films et autres ventant l'immoralité sous toutes ses formes. Je suis aussi membre de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Ici je ne parle pas au nom de l'Eglise, les opinions et les messages sont personnels, mais je ne peux pas ignorer ma foi au Seigneur Jésus-Christ. J'ai fait ce Blog tout simplement parce que je ressens que si l'immoralité inonde le Monde, même si nous ne sommes que de petites gouttes d'eau nous pouvons "inonder" le Monde par notre Vertu et nos valeurs. Je n'ai aucune prétention si ce n'est de donner du courage aux Mamans qui essaient jour après jour de protéger leurs enfants, petits enfants...

La vertu

La vertu

vendredi 27 février 2015

J'aime beaucoup Marjorie P. Hinkley, elle me fait sourire par son humour et son optimisme sans limite, mais aussi par sa joie communicative d'être une mère et une épouse, une soeur et une amie....

"Nous, les femmes avons beaucoup à apprendre pour simplifier nos vies. Nous devons décider de ce qui est important et ensuite passer à une allure qui soit plus agréable pour nous. Nous devons développer la maturité pour cesser d'essayer d'avoir quelque chose à prouver. Nous devons apprendre à être heureuse de ce que nous sommes ".
- Marjorie Pay Hinckley

"Pensez à vos tâches particulières à cette époque de votre vie. Cela peut-être de faire des études, d'élever des enfants, d'être un grand-parent, de soulager la souffrance de quelqu'un que vous aimez, de faire un travail de façon excellente, ou  de soutenir quelqu'un qui a une tâche personnelle difficile. Nos missions sont variées et elles changent de temps à autre. Ne les prenons pas à la légère. Donnons-leur tout notre coeur et notre énergie. Faisons-le avec enthousiasme. Faisons  ce que nous avons à faire cette semaine de tout notre cœur et de toute notre âme. En accomplissant moins cela laissera  en nous un sentiment de vide."


jeudi 26 février 2015

Aujourd'hui il m'a semblé important de parler de sujets différents, de rechercher des citations, des articles qui nous donneront du courage. Il est vrai que que tous les événements mondiaux pourraient nous amener à parfois nous décourager. Beaucoup connaissent tant d'épreuves : la maladie, plus ou moins longue, la perte d'êtres chers, le chômage, le divorce, la rébellion d'un enfant, les catastrophes naturelles, la trahison et tant d'autres raisons de perdre espoir. Mais nous ne le devons pas nous devons rester fermes et fidèles. Alors me direz-vous que connaît-elle des vrais difficultés de la vie ? Oh un bon nombre parmi celles décrites plus haut et même en ce moment ! Mais je veux croire que nous pouvons y arriver, je sais que nous pouvons y arriver !
Alors dans les prochains messages je partagerai avec vous des passages qui m'aident personnellement et je partagerai aussi des expériences personnelles qui pourraient peut-être aider un tout petit peu certains d'entre vous dans vos épreuves personnelles. Puissions-nous soutenir dans l'adversité comme dans les magnifiques joies que la vie nous réserve !
Et si vous avez vous-mêmes des expériences à partager qui peuvent nous renforcer, n'hésitez pas à nous en faire profiter !






Un extrait d'un discours de Neal A Maxwell : "Entourés des bras de son amour" (Liahona -Oct 2002), ce discours a été donné alors que lui-même connaissait les épreuves de la maladie :


"Nous ne devons pas laisser notre désir de suivre le Christ se flétrir par le découragement sous les rayons brûlants du soleil ni nous laisser abattre par les faits de société consternants, notamment les attitudes agressives charnelles (voir Alma 32:38 ; Moroni 9:25).
Nous pouvons, et cela se comprend, reculer d’effroi devant certaines choses de la vie d’aujourd’hui, mais c’est parce qu’il n’a pas reculé à Gethsémané ni au Calvaire que Jésus a fini tout ce qu’il avait préparé pour les enfants des hommes (voir D&A 19:19).
En matière d’épreuves, il n’y a d’exemption pour personne, que des variations (voir Mosiah 23:21). Cet entraînement vise à développer notre capacité d’être heureux et de rendre service. Les fidèles ne sont pas non plus totalement à l’abri des événements de cette planète. Mais l’attitude courageuse, au milieu du péril, de Schadrac, Méschac et Abed-Nego mérite d’être imitée. Ils savaient que Dieu pouvait les sauver. « Sinon », se jurèrent-ils, ils le serviraient de toute façon (voir Daniel 3:16-18). De même, le respect des impopulaires mais impératifs premier et septième commandements peut être le signe de ce courage qui fut montré autrefois par trois jeunes filles qui, au prix de leur vie, dirent « non », tant au faux culte qu’à l’immoralité (voir Abraham 1:11).
Nous pouvons donc être perturbés de toutes parts, mais rien ne peut vraiment nous séparer de l’amour du Christ (voir 2 Corinthiens 4:8 ; Romains 8:35-39). Les inquiétudes matérielles ne font pas partie de l’attitude qui consiste à « œuvrer avec zèle » (D&A 58:27). Mais, même, si c’est le cas, nous pouvons et devons, comme Pierre le recommande, nous décharger sur le Seigneur de tous nos soucis, parce qu’assurément il se préoccupe de nous ! (1 Pierre 5:7.) Oh, mes frères et sœurs, quelle émancipation donne une soumission aussi confiante!"
"D’ailleurs, à moins d’être pleins de résolution, que dirons-nous aux héros et aux héroïnes de Martin’s Cove et de la Sweetwater ? « Nous vous admirons, mais nous répugnons à passer à gué nos propres rivières glacées de l’adversité » ?
Mes frères et sœurs, de par la volonté divine, nous sommes condamnés « à vivre en ces jours-ci » (Hélaman 7:9), puisque « tout doit arriver en son temps » (D&A 64:32). Bien que nous vivions dans un monde défaillant, nous n’avons pas été envoyés ici pour faillir."

mercredi 25 février 2015

Ci-dessous le résumé d'une réunion pour les Jeunes Filles en 2011 :


Les dirigeantes des Jeunes Filles soulignent l’importance d’une vie vertueuse.



Durant la réunion générale des Jeunes Filles le samedi, des dirigeants de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours ont souligné les principes énoncés dans le treizième article de foi et recommandé aux jeunes filles de mener une vie vertueuse basée sur leur témoignage.
Henry B. Eyring, premier conseiller dans la Première Présidence, s’est adressé aux jeunes filles au nom de la Première Présidence. Il a dit : « Vous êtes l’espoir brillant de l’Église du Seigneur. Si cette conviction peut devenir un témoignage profond qui vient de Dieu, elle définira vos choix de chaque jour et de chaque heure. »
Le président Eyring a fait des recommandations pour acquérir et fortifier un témoignage.
Il a dit : « Maintenant et pour le reste de votre vie, vous aurez besoin de ce témoignage vivant et grandissant pour vous fortifier et vous guider sur le chemin menant à la vie éternelle. Et, grâce à lui, vous transmettrez la lumière du Christ à vos frères et sœurs à travers le monde et les générations. »
Il a souligné qu’un témoignage grandit peu à peu à mesure que des parties de la véracité de l’Évangile sont confirmées. Il a cité la formule pour acquérir la foi qui se trouve dans Alma 32 : commencer par un désir puis nourrir la semence de foi.
Il a rappelé aux jeunes filles d’utiliser continuellement la promesse qui se trouve dans Moroni 10:4 pour maintenir la force de leur témoignage : « Et lorsque vous recevrez ces choses, je vous exhorte à demander à Dieu, le Père éternel, au nom du Christ, si ces choses ne sont pas vraies ; et si vous demandez d’un cœur sincère, avec une intention réelle, ayant foi au Christ, il vous en manifestera la vérité par le pouvoir du Saint-Esprit. »
Le président Eyring a dit : « Vous serez une lumière pour le monde en rendant votre témoignage à d’autres personnes. Elles verront dans votre vie le reflet de la lumière du Christ. Le Seigneur trouvera des moyens pour que cette lumière touche vos êtres chers. Et, par la foi et le témoignage de ses filles, Dieu touchera de sa lumière des millions de personnes dans son royaume et dans le monde. »


Elaine S. Dalton, présidente générale des Jeunes Filles, a conseillé aux jeunes filles de marcher dans les chemins de la vertu et de s’attacher à [leurs] alliances.
Elle a souligné : « Vous devez être des gardiennes de vous-mêmes, de votre famille et de toutes les personnes que vous fréquentez. En tant que gardienne de la vertu, vous protégerez et défendrez la pureté morale parce que le pouvoir de créer la vie est un pouvoir sacré et élevé qui doit être sauvegardé jusqu’à votre mariage. »
Sœur Dalton a fait une analogie entre rester vertueuse et une randonnée de 35 kilomètres que des jeunes filles ont fait depuis le temple de Draper jusqu’au temple de Salt Lake City, guidées et aidées par leurs dirigeants.
Elle a dit : « Votre itinéraire est tracé et vous pouvez être sûres que le Sauveur a non seulement parcouru le chemin, mais qu’il parcourra également de nouveau avec vous chaque mètre du chemin. »
Elle a conseillé aux jeunes filles de prendre l’engagement de respecter et de vivre une liste de choses qu’elles feront toujours et de choses qu’elles ne feront jamais.
En conclusion, sœur Dalton a dit : « Protégez votre vertu et votre pureté et vous recevrez de la force. Respectez les alliances que vous avez faites et le Saint-Esprit vous guidera et vous protégera. Vous serez entourées par des armées célestes d’anges. »


Première conseillère dans la présidence générale des Jeunes Filles, Mary N. Cook, s’est adressée à l’assemblée au sujet de la bienveillance, principe contenu dans le treizième article de foi, qui est le thème des Activités d’échange pour 2011.
Sœur Cook a expliqué que la racine du mot « bienveillance » signifie « souhaiter du bien à quelqu’un ».
« Être bienveillant c’est être gentil, avoir de bonnes intentions et être charitable. »
Utilisant le Christ comme exemple ultime de gentillesse, sœur Cook a expliqué que la bienveillance permet d’édifier l’unité spirituelle et la paix, elle nous permet aussi de faire profiter autrui de nos caractéristiques uniques.
Sœur Cook a cité l’histoire du Bon Samaritain et a demandé à toutes les jeunes filles de changer le monde en agissant comme le bon Samaritain envers jeunes et vieux, famille et amis, grands et petits.
Elle a dit : « Je vous promets que, si vous allez au-delà de ce qu’il vous est facile de faire, vous vous sentirez si bien que la gentillesse commencera désormais à faire partie de votre vie quotidienne. Vous verrez que la bienveillance peut apporter de la joie et de l’unité à votre foyer, à votre classe, à votre paroisse et à votre école. C’est pourquoi je me dis : à moi d’abord de me montrer gentille. 
Ann M. Dibb, deuxième conseillère dans la présidence générale des Jeunes Filles, a centré son discours sur d’autres principes du treizième article de foi : être honnête et fidèle.
Elle a dit qu’en plus de nous permettre d’avoir la compagnie du Saint-Esprit, le fait d’être honnête en toutes choses, grandes et petites, nous permet d’avoir l’esprit et la conscience en paix. De plus, nos relations sont améliorées parce qu’elles reposent sur la confiance.
Elle a défini la fidélité par le fait d’être « constant », « loyal », « juste » ou « sans déviation ».
Elle a dit : « Être fidèle nous permet aussi d’avoir une influence bénéfique dans la vie d’autres personnes. »

Voici un extrait d'un discours d'avril  2004 :

Le cœur d’une mère

Julie B. Beck
Première conseillère dans la présidence des Jeunes Filles

Julie B. Beck
En acquérant un «cœur de mère», chaque jeune fille, chaque femme se prépare à sa mission divine et éternelle qui est la maternité.



Je me  trouvais récemment dans un parc où j’ai rencontré un groupe de femmes qui avaient un « cœur de mère ».
 C’étaient des femmes jeunes qui respectaient leurs alliances. Elles étaient brillantes et avaient obtenu des diplômes importants dans des universités réputées. Ce soir-là, elles consacraient leurs dons considérables à planifier le repas et à échanger des idées concernant la tenue de la maison. Elles enseignaient à des petits de deux ans à être gentils les uns envers les autres. Elles calmaient des bébés, embrassaient des genoux contusionnés et séchaient des larmes. J’ai demandé à l’une de ces mères comment elle arrivait à transférer ses talents si joyeusement au rôle de mère. Elle a répondu : « Je sais qui je suis, et je sais ce que je suis censée faire. Le reste suit ». Cette jeune mère édifiera la foi et la personnalité de la génération montante grâce à une succession de prières en famille, de sessions d’étude des Écritures, de li-vres lus à haute voix, de chants et de repas en famille. Elle est engagée dans une grande œuvre. Elle sait que « les enfants sont un héritage de l’Éternel » et qu’heureuse est la femme qui en a rempli son carquois ! » (Psaumes 127:3, 5, paraphrase de la version du roi Jacques). Elle sait que l’influence maternelle juste, consciencieuse, persistante, journalière est beaucoup plus durable, beaucoup plus puissante, beaucoup plus active que n’importe quelle position ou institution terrestre inventée par l’homme. Elle sait que, si elle en est digne, elle a le potentiel de recevoir la même bénédiction que Rebecca autrefois, c’est-à-dire de devenir « des milliers de myriades » (Genèse 24:60).
Que la maternité vienne tôt ou tard, qu’elles aient la bénédiction d’avoir « un plein carquois » d’enfants dans la mortalité ou non, qu’elles soient célibataires, mariées ou qu’elles doivent assumer seules les responsabilités familiales, les femmes qui respectent leurs alliances avec un cœur de mère savent que, dans les saints temples, elles seront dotées du pouvoir d’en haut (voir D&A 38:32) et, qu’avec cette dotation, elles recevront les bénédictions promises ; elles « les ont vues et saluées de loin » (Hébreux 11:13).
Chaque jeune fille, chaque femme qui contracte des alliances sacrées et les respecte peut avoir un « cœur de mère ». Il n’y a pas de limites à ce que peut accomplir une femme qui a un « cœur de mère ». Des femmes justes ont changé le cours de l’histoire et continueront à le faire, et leur influence s’étendra et croîtra de façon exponentielle au cours des éternités. Combien je suis reconnaissante au Seigneur d’avoir confié aux femmes la mission divine de la maternité ! Comme notre mère, Ève, je me « réjouis » (voir Moïse 5:11) de connaître ces choses. Au nom de Jésus-Christ. Amen 
Margaret D. Nadauld, présidente générale des Jeunes Filles :

 « Le monde compte suffisamment de femmes dures ; nous avons besoin de femmes tendres… Il y a assez de femmes grossières ; nous avons besoin de femmes raffinées. Il y a assez de femmes célèbres et riches ; nous avons besoin de plus de femmes qui ont la foi. Nous voyons assez de cupidité ; nous avons besoin de plus de bonté. Nous voyons assez de vanité ; nous avons besoin de plus de vertu. Nous voyons assez de popularité ; nous avons besoin de plus de pureté » (« La joie d’être femme », Le Liahona, janvier 2001, p. 18).



Les mères peuvent avoir une grande influence bénéfique sur leurs enfants.




L’un des plus grands besoins du monde actuel est que les mères jouent leur rôle intelligemment et consciencieusement.
Les mères peuvent exercer la plus grande influence, bénéfique ou néfaste, dans la vie humaine. L’image de la mère est la première qui s’inscrit sur les pages vierges de l’esprit du jeune enfant. Ce sont ses caresses qui donnent le premier sentiment de sécurité, ses baisers qui éveillent les premiers sentiments d’affection, sa sympathie et sa tendresse qui donnent la première assurance qu’il y a de l’amour dans le monde.
Le rôle de mère est le plus noble appel au monde. Le rôle de mère véritablement tenu est l’art le plus beau de tous et la plus grande des professions. La femme qui a le don de peindre un chef-d’œuvre ou d’écrire un livre qui influencera des millions de gens mérite l’admiration et les applaudissements des hommes, mais celle qui élève une famille de fils et de filles sains et beaux dont l’âme immortelle exercera une influence à travers les siècles longtemps après que la peinture sera défraîchie et que les livres et les statues seront détruits, mérite les plus grands honneurs que l’homme puisse accorder et les meilleures bénédictions de Dieu.
Les mères sèment chez les enfants les semences qui détermineront dans une grande mesure les moissons de la vie adulte. La mère qui inculque à ses enfants le respect mutuel et l’amour de la maternité et de la paternité rend un grand service à l’Église et au genre humain en général. Les enfants issus de ces foyers deviennent de bons citoyens, des citoyens qui rendront service comme leurs parents l’ont fait, qui mèneront les combats que leur père et leur mère ont livrés…
La mère donne au monde le meilleur exemple de création et de sacrifice, vertus accordées par Dieu. La maternité fait courir à la femme un risque mortel, mais elle l’introduit également dans la sphère des sources de la vie et la rend co-créatrice avec Dieu en permettant à des esprits éternels de recevoir un corps mortel.
Tout au long de la prime enfance, de l’enfance et de la jeunesse de ses enfants, oui, même après que ses filles sont devenues mères et ses fils pères à leur tour, la mère sacrifie pour eux avec tendresse et amour son temps, son confort, ses plaisirs, le repos et les divertissements dont elle a besoin et, si nécessaire, sa santé et même sa vie. Aucune langue ne peut exprimer la force, la beauté et l’héroïsme de l’amour d’une mère…
Enseignements des présidents de l’Église : David O. McKay, 2011


mardi 24 février 2015

Voici quelques extraits d'un magnifique discours de Patricia T. Holland, l'épouse de Jeffrey R. Holland, lorsqu'elle était première conseillère dans la présidence générale des Jeunes Filles, le texte complet se trouve dans le L'Etoile de mars 1988, page 33-35  :







"Si j'étais à la place de Satan et que je voulais détruire une société, je pense que je lancerais une attaque massive contre les femmes. Je les garderai dans une confusion et dans un trouble tels qu'elles ne pourraient jamais trouver la force apaisante et la sérénité pour lesquelles elles ont toujours été connues"


"Nous devons avoir le courage d'être imparfaites tout en nous efforçant d'atteindre la perfection. Nous ne devons pas laisser notre culpabilité, les livres féministes, les invités des débats télévisés ou la culture des média nous donner intentionnellement une fausse image de ce qui est bon ou plutôt ce qui ne l'est pas. Dans notre recherche obsédante de notre identité et de l'estime de nous-mêmes, nous pouvons devenir distraites au point de croire vraiment pouvoir les trouver dans une silhouette parfaite, un diplôme universitaire, un statut professionnel ou même un succès absolu dans notre rôle de mère. Cependant, dans une quête si tournée vers l'extérieur, nous pouvons être éloignées de notre véritable moi intérieur éternel. Nous nous inquiétons souvent tant de plaire aux autres et paraître que nous perdons notre caractère unique, l'acceptation entière et détendue de nous-mêmes en tant qu'individu de valeur. Nous sommes si effrayées et nous nous sentons si peu en sécurité que nous ne pouvons pas être généreuses envers la diversité et l'individualité, et même envers les problèmes de notre prochain. Trop de femmes affligées par ces anxiétés regardent, désemparées, leur vie se défaire du noyau central qui la soutient. trop de femmes sont comme un bateau en mer qui n'a ni voile, ni gouvernail "flottant et emporté à tout vent" (voir Éphésiens 4:14) jusqu'à ce que de plus en plus d'entre nous aient véritablement un terrible mal de mer"



"Je crois que nous pouvons trouver un cap sûr et l'apaisement de l'âme en nous détournant des préoccupations physiques, des accomplissements des super-femmes et des concours de popularité sans fin et en retournant plutôt à l'intégrité de notre âme, à cette unité en notre être qui équilibre la diversité exigeante et inévitable de la vie.


Anne Morrow Lindbergh est une femme qui n'est pas de notre confession et dont j'aime les écrits. Elle a fait le commentaire suivant sur le désespoir et le tourment général de la femme de notre époque :

"Les féministes n'ont pas regardé...assez loin dans l'avenir, elles n'ont proposé aucune règle de conduite. Pour elles, il suffisait d'exiger des droits....Et [ainsi] la femme cherche encore aujourd'hui. Nous sommes conscientes de notre faim et de nos besoins, mais nous ignorons toujours ce qui les satisfera. Avec nos réserves de temps libre, nous sommes plus à même d'épuiser nos élans créatifs que de les renouveler. Notre arrosoir [à la main], nous essayons....d'irriguer un champ[au lieu] d'arroser un jardin. nous nous jetons aveuglément dans les comités et les causes. Ne sachant comment nourrir l'esprit, nous essayons d'étouffer ses demandes par des distractions. Au lieu de calmer le centre, l'axe de la roue, nous ajoutons à notre vie des activités secondaires, qui ont tendance à nous éloigner [encore plus maintenant] de l'équilibre.

"Dans cette génération, nous avons gagné dans le domaine mécanique, mais en ce qui concerne le spirituel nous avons....perdu."

Sans tenir compte de la période, elle a ajouté  "[pour les femmes], le problème est [toujours] de trouver comment nourrir l'âme"  (Gift from the Sea, New York : Panthéon Books, p 51-52)


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 Anne Morrow Lindbergh était l'épouse de Charles Lindbergh  pionnier américain de l'aviation. Surnommé "l'aigle solitaire", il entre dans la légende en devenant le premier pilote à relier, sans escale et en solitaire, New-York à Paris entre le 20 et le 21 mars 1927 en 33 heres et 30 minutes, à bord de son avion "Spirit of Saint Louis".

Elle était elle même pilote d'avion. Ils ont eu  6 enfants dont le premier a été enlevé et tué après une demande de rançon, à l'âge de 2 ans.





Son livre "Solitude face à la Mer" est d'une grande richesse.

Puis-je simplement ajouté que ces textes : celui de Patricia Holland date de 27 ans et celui d'Anne Morrow Lindbergh  d'il y a 60 ans.....

lundi 23 février 2015

Ne sommes-nous pas toutes mères?

Sheri L. Dew
Deuxième conseillère dans la présidence générale de la Société de Secours


« La maternité ne se limite pas à porter des enfants… C’est l’essence de notre état de femme. »

Cet été, un dimanche soir, avec quatre de mes nièces adolescentes, nous avons éprouvé quelques angoisses alors que nous nous rendions à pied d’un hôtel au centre d’une ville vers une église proche où je devais prendre la parole. J’avais déjà fait de nombreuses fois ce parcours à pied, mais ce soir-là, nous nous sommes soudain trouvées prises dans une foule immense de personnes ivres qui avaient assisté à un défilé. Ce n’était pas un endroit pour quatre adolescentes, ni pour leur tante, ajouterais-je. Mais les rues étaient fermées à la circulation et nous n’avions pas d’autre possibilité que de continuer à avancer. Par dessus le vacarme, j’ai crié aux jeunes filles de bien rester près de moi. Tandis que nous nous frayions un chemin dans la foule agglutinée, je ne pensais qu’à la sécurité de mes nièces.
Heureusement, nous avons fini par arriver à l’église. Mais, pendant cette heure d’inquiétude, j’ai mieux compris ce que ressentent les mères qui renoncent à assurer leur propre sécurité pour protéger un enfant. Mes frères et sœurs m’avaient confié leurs filles, que j’aime, et j’aurais tout fait pour les conduire en lieu sûr. De même, notre Père nous a confié ses enfants à nous, les femmes, et il nous a demandé de les aimer et de les conduire pour les aider à traverser sans risque les dangers de la condition mortelle, et à retourner à leur foyer céleste.
Aimer et conduire. Ces mots résument non seulement l’œuvre qui occupe toutes les pensées du Père et du Fils, mais également l’essence de notre tâche, car elle consiste à aider le Seigneur dans son œuvre. Comment pouvons-nous donc, nous, saintes des derniers jours de Dieu, aider au mieux le Seigneur dans son œuvre ?
A maintes reprises, les prophètes ont répondu à cette question, comme la Première Présidence, il y a une soixantaine d’années, qui a dit que la mère jouait le rôle le plus noble et le plus saint de ceux dévolus au genre humain( 1) .
Vous êtes-vous jamais demandé pourquoi les prophètes enseignent continuellement la doctrine du rôle de la mère, car c’est une doctrine. Je me le suis demandé. J’ai longtemps et profondément médité sur la tâche des femmes de Dieu et j’ai vraiment essayé de comprendre le sens de cette doctrine pour nous toutes. Cela m’a amenée à prier, à lire les Ecritures et à aller au temple, qui enseignent tous une doctrine exaltante sur notre rôle le plus important en tant que femmes. Nous devons comprendre bien clairement cette doctrine si nous espérons rester « constantes et immuables »( 2)  face aux problèmes qui se posent pour les représentantes de notre sexe. En effet, Satan a déclaré la guerre aux mères. Il sait que celles qui bercent l’enfant peuvent renverser son empire ici-bas. Il sait que sans mères justes qui aiment et guident la génération suivante, le royaume de Dieu échouera.
Lorsque nous comprenons la portée du rôle de la mère, la raison pour laquelle les prophètes protègent le rôle le plus sacré de la femme devient évidente. Nous avons tendance à ne voir dans l’état de mère que l’aspect de la maternité, mais, dans le langage du Seigneur, le mot mère a plus d’un sens. Parmi tous les termes qu’ils auraient pu utiliser pour définir le rôle et la nature d’Eve, Dieu le Père et  Adam ont choisi pour elle celui de mère de tous les vivants( 3) , et ce avant même qu’elle ne porte d’enfant. Comme pour Eve, notre rôle de mère a commencé avant notre naissance. De même que les hommes dignes ont été préordonnés pour détenir la prêtrise dans la condition mortelle( 4) , de même les femmes justes ont reçu dans le monde prémortel le pouvoir d’être mère( 5) . La maternité ne se limite pas à porter des enfants, bien que ce soit certainement cela. C’est l’essence de notre état de femme. Elle définit notre identité, notre stature et notre nature divines et les caractéristiques uniques que notre Père nous a données.
Gordon B. Hinckley a déclaré que « Dieu a implanté dans les femmes quelque chose de divin( 6)  ». Ce quelque chose est le don et les dons de la maternité. Matthew Cowley a enseigné que « les hommes doivent recevoir quelque chose [dans la condition mortelle] pour devenir sauveurs d’hommes, mais pas les mères, pas les femmes. [Elles] naissent avec le droit inhérent, l’autorité inhérente de sauver des âmes humaines… et sont la force régénératrice dans la vie des enfants de Dieu( 7) . »
Le rôle de mère n’est pas ce qui restait après que notre Père a accordé à ses fils l’ordination dans la prêtrise. C’était la dotation la plus exaltante qu’il pouvait faire à ses filles, le don sacré qui permettait aux femmes de jouer un rôle sans pareil afin d’aider ses enfants à garder leur deuxième état. J. Reuben Clark, fils, a déclaré que la maternité « est un appel aussi divin, aussi éternellement important en soi que la prêtrise( 8)  ».
Néanmoins, la maternité est un sujet sensible car elle nous rappelle certaines de nos plus grandes joies et certains de nos plus grands chagrins. Il en est ainsi depuis le commencement. Eve était « heureuse » après la Chute car elle a compris qu’autrement elle n’aurait « jamais eu de postérité( 9)  ». Pourtant, imaginez sa grande douleur au sujet de Caïn et d’Abel. Certaines mères connaissent la souffrance à cause des enfants qu’elles portent ; d’autres parce qu’elles n’en portent pas ici-bas. John A. Widtsoe en a parlé explicitement : « Les femmes qui, sans que cela soit leur faute, ne peuvent avoir elles-mêmes des enfants peuvent être mères par procuration (10) . »
Pour des raisons connues du Seigneur, certaines femmes doivent attendre pour avoir des enfants. Ce retard n’est pas facile pour une femme juste. Mais le calendrier du Seigneur pour chacune d’entre nous n’annihile pas notre nature. Certaines d’entre nous doivent donc seulement trouver d’autres moyens d’être mères. Et tout autour de nous il y a des personnes qui ont besoin d’être aimées et guidées.
Eve a montré l’exemple. En plus de porter des enfants, elle s’est comportée en mère pour tout le genre humain quand elle a pris la décision la plus courageuse qu’une femme ait jamais prise, et a ouvert, avec Adam, la voie de notre progression. Elle a donné l’exemple de féminité à respecter par les hommes et à suivre par les femmes, en étant le modèle des caractéristiques qui nous ont été données : une foi héroïque, une grande sensibilité à l’Esprit, la haine du mal et une complète abnégation. Comme le Sauveur « qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix ( 11)  », Eve, pour la joie de contribuer à la naissance de la famille humaine, a subi la Chute. Elle nous a suffisamment aimés pour aider à nous diriger.
En filles de notre Père céleste et en filles d’Eve, nous sommes toutes mères et nous avons toujours été mères. Et chacune de nous a la responsabilité d’aimer et d’aider à diriger la génération montante. Comment nos jeunes filles apprendront-elles à vivre comme des femmes de Dieu si elles ne voient pas à quoi ressemblent les femmes de Dieu, c’est-à-dire comment elles s’habillent, ou ce qu’elles regardent ou lisent, de quoi nous remplissons notre temps et notre esprit, notre manière d’affronter la tentation et l’incertitude, ni quels sont nos sujets de joie, ni pourquoi la pudeur et la féminité sont la marque de la femme juste ? Comment nos jeunes gens apprendront-ils à apprécier les femmes de Dieu si nous ne leur montrons pas la valeur de nos vertus ?
Chacune d’entre nous a pour première obligation de donner l’exemple de la femme juste parce que nos jeunes risquent de ne le voir nulle part ailleurs. Chaque sœur de la Société de Secours, qui est le groupe de femmes le plus important de ce côté du voile, a le devoir d’aider nos jeunes filles à être heureuses de faire la transition en entrant dans cette organisation. Cela implique que nous devons tisser des liens amicaux avec elles bien avant que celles-ci aient dix-huit ans. Chacune d’entre nous doit avoir un comportement maternel pour quelqu’un, à commencer par ses propres enfants, mais en y ajoutant beaucoup d’autres. Chacune d’entre nous peut démontrer par ses paroles et par ses actes que l’œuvre des femmes du royaume de Dieu est magnifique et sacrée. Je le répète : Nous sommes toutes mères en Israël et nous avons pour appel d’aimer et d’aider à diriger la génération montante dans les voies dangereuses de la condition mortelle.
Peu d’entre nous atteindront leur plein potentiel sans être édifiées par la mère qui leur a donné le jour et par celles qui les entourent. J’ai eu la joie de revoir récemment l’une de mes dirigeantes des jeunes pour la première fois depuis des années. Pendant mon adolescence, je n’avais pas confiance en moi et je me tenais toujours juste à côté de cette femme parce qu’elle m’entourait de son bras et me disait : « Tu es la meilleure jeune fille ! » Elle m’aimait et, par conséquent, je la laissais me diriger. Combien de jeunes gens et de jeunes filles attendent désespérément votre amour et votre direction ?
Comprenons-nous vraiment que notre influence de mères en Israël est irremplaçable et éternelle ?
Lorsque j’étais plus jeune, il n’était pas rare que ma mère me réveille au milieu de la nuit et me dise : « Sheri, prends ton oreiller et descends. » Je savais ce que cela voulait dire. Cela signifiait qu’une tornade arrivait et immédiatement, j’avais peur. Mais ma mère me disait alors : « Sheri, tout ira bien. » Ses paroles me calmaient toujours. Maintenant, après des dizaines d’années, lorsque la vie me dépasse et me fait peur, je l’appelle pour l’entendre me dire : « Tout ira bien. »
Les événements horribles survenus récemment aux Etats-Unis ont souligné que nous vivons dans un monde incertain. Il n’y a jamais eu autant besoin de mères justes, de celles qui donnent à leurs enfants un sentiment de sécurité et de confiance en l’avenir. Des mères qui enseignent à leurs enfants où trouver la paix et la vérité et que le pouvoir de Jésus-Christ est toujours supérieur à celui de l’adversaire. Chaque fois que nous édifions la foi ou renforçons la noblesse d’une jeune fille ou d’un jeune homme, chaque fois que nous aimons ou dirigeons quelqu’un, si peu que ce soit, sur la route, nous sommes fidèles à notre dotation et à notre appel de mère et édifions ainsi le royaume de Dieu. Une femme qui comprend l’Evangile ne pensera jamais qu’il y a quoi que ce soit de plus important que cela ou ne dira sûrement jamais : « Je ne suis rien qu’une mère. » Les mères guérissent l’âme des hommes.
Regardez autour de vous. Qui a besoin de vous et de votre influence ? Si nous voulons vraiment changer les choses, soyons une mère pour les enfants à qui nous avons donné le jour et pour ceux que nous sommes disposées à entourer. Si nous restons proches de nos jeunes, c’est-à-dire si nous les aimons, dans la plupart des cas, ils resteront avec nous, c’est-à-dire qu’ils nous laisseront les guider.
Nous, mères en Israël, sommes l’arme secrète du Seigneur. Notre influence vient de la dotation divine qui est en place depuis le début. Dans le monde prémortel, lorsque notre Père a décrit notre rôle, je me demande si nous ne nous sommes pas levées, émerveillées qu’il nous accorde une mission sacrée si indispensable à son plan et des dons si essentiels pour aimer et diriger ses enfants. Je me demande si nous avons poussé des cris de joie ( 12 )au moins du fait du rôle ennoblissant qu’il nous a donné dans son royaume. Ce n’est pas le monde qui vous le dira, mais l’Esprit.
Nous ne pouvons pas laisser tomber le Seigneur. Et si le jour vient où nous sommes les seules femmes ici-bas qui trouvent que le rôle de mère est noble et divin, qu’il en soit ainsi. En effet, mère est le terme qui définira une femme juste rendue parfaite au degré suprême du royaume céleste, une femme qui s’est qualifiée pour un accroissement éternel de sa postérité, de sa sagesse, de sa joie et de son influence.
Je sais, je sais parfaitement, que ces principes qui ont trait à notre rôle divin sont vrais et que, quand on les comprend, ils apportent la paix et un sens à la vie de toutes les femmes. Mes chères sœurs, que j’aime plus que je n’arrive à l’exprimer, voulez-vous faire des efforts pour être à la hauteur du rôle de mère en ces temps périlleux, même si cela doit nous coûter ce qu’il nous reste de persévérance, de courage et de foi ? Voulez-vous être des mères en Israël et des femmes de Dieu constantes et immuables ? Notre Père et son Fils unique nous ont donné une intendance et une couronne sacrées dans leur royaume. Puissions-nous nous en réjouir et être dignes de leur confiance. Au nom de Jésus-Christ. Amen
Notes
1. « The Message of the First Presidency to the Church », Improvement Era, novembre 1942, p. 761.
  2. Mosiah 5:15.
  3. Mosiah 4:26.
  4. Voir Alma 13:2-4, 7-8.
  5. Voir Spencer W. Kimball, « The Role of Righteous Women », Ensign, novembre 1979, p. 102.
  6. Teachings of Gordon B. Hinckley, 1997, p. 387.
  7. Matthew Cowley Speaks, 1954, p. 109.
  8. « Our Wives and Our Mothers in the Eternal Plan », Relief Society Magazine, décembre 1946, p. 801.
  9. Moïse 5:11.
  10. Priesthood and Church Government, compilation John A . Widtsoe, 1939, p. 85.
  11. Hébreux 12:2.
  12. Voir Job 38:7.
Je ne peux "continuer" sans mettre le magnifique discours du président Henry B. Eyring donné à Rome sur "La Renaissance du Mariage" :



La renaissance du mariage : devenir un


Voici le texte du discours donné par Henry B. Eyring, de la Première Présidence, le 18 novembre 2014, au cours du colloque international et interreligieux sur la complémentarité de l’homme et la femme dans la cité du Vatican à Rome.
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Je suis reconnaissant d’être invité à être un témoin à ce colloque. Je suis particulièrement reconnaissant de l’occasion de témoigner qu’un homme et une femme unis dans le mariage, ont le pouvoir transcendant d’engendrer le bonheur pour eux-mêmes, pour leur famille et pour les gens autour d’eux.
Je suis témoin oculaire de la puissance que représente l’union d’un homme et d’une femme dans le mariage pour engendrer leur propre bonheur et celui de leur famille. Le témoignage que je vous donne est un exemple personnel, mais je suis convaincu que mon récit vous rappellera ce que vous avez vous-mêmes observé qui tend vers une vérité générale au-delà de l’expérience d’un seul couple et d’une seule famille.
Mon témoignage débute lorsque j’étais célibataire et que j’habitais seul sans aucun membre de ma famille proche de moi. Je me considérais heureux et satisfait. J’étudiais pour obtenir un doctorat à l’Université de Harvard à Cambridge (Massachusetts). Mon travail de recherche se déroulait bien, je faisais du bénévolat par l’intermédiaire de mon église, et je trouvais souvent le temps de jouer au tennis.
Un matin, je me suis retrouvé dans un bosquet dans le New Hampshire pour une réunion en rapport avec une responsabilité que j’avais dans mon église. La réunion terminée, j’ai vu dans la foule une jeune fille. Je ne l’avais jamais vue avant, mais j’ai ressenti qu’elle était la meilleure personne que j’aie jamais vue. Ce soir-là, je l’ai vue entrer dans notre église à Cambridge. Une autre pensée m’est venue avec grande puissance : « Si seulement je pouvais être avec elle, je pourrais devenir tout ce que j’ai toujours voulu être de bon ». J’ai dit à l’homme assis à côté de moi, « Vous voyez cette fille ? Je donnerais n’importe quoi pour l’épouser. »
Un an plus tard, nous étions mariés. La cérémonie du mariage s’est déroulée dans un temple de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Les paroles prononcées lors de la cérémonie contenaient la promesse que nous pourrions être mari et femme dans cette vie et pour l’éternité. La promesse disait que tous les descendants que nous pourrions avoir seraient liés à nous à jamais si nous vivions de manière à mériter ce bonheur. On nous a promis qu’après cette vie, nous pourrions continuer de profiter de la même sociabilité familiale aimante que nous aurions créée dans cette vie.
Ma femme et moi croyions en ces promesses, et nous voulions ce bonheur. Alors nous avons fait ce qu’il fallait pour rendre ces choses possibles au cours des diverses circonstances de la vie. Il y a eu la maladie et la santé, des difficultés et une certaine prospérité, la naissance de six enfants, puis celle de 31 petits-enfants, et le jour où je suis arrivé ici, on m’a dit que nous avions eu notre premier arrière-petit-enfant. Et pourtant malgré tous ces changements, certaines choses sont restées les mêmes depuis le jour de notre mariage il y a plus de 52 ans.
Ce qu’il y a de plus remarquable pour moi est l’accomplissement de ce que j’ai ressenti le jour où j’ai rencontré ma femme. Je suis devenu une meilleure personne en l’aimant et en vivant avec elle. Nous avons été complémentaires au-delà de ce que j’aurais pu imaginer. Son aptitude à prendre soin des autres s’est développée en moi alors que nous devenions un. Mon aptitude à planifier, guider et à diriger notre famille s’est développée en elle alors que nous devenions un dans le mariage. Je me rends compte maintenant que nous avons grandi ensemble, nous édifiant et nous façonnant mutuellement petit à petit, année après année jusqu’à devenir un. En puisant de la force l’un dans l’autre, nos dons personnels n’ont pas diminué.
Nos différences ont fusionné comme si elles avaient été conçues pour former un meilleur tout. Au lieu de nous diviser, nos différences nous ont lié. Par-dessus tout, nos aptitudes uniques nous ont permis de devenir partenaires avec Dieu dans la création de la vie humaine. Le bonheur né de notre unité a suscité chez nos enfants et petits-enfants la foi dans la possibilité que le mariage soit une source continue de satisfaction pour eux et leur famille.
Vous avez vu suffisamment de mariages et de familles malheureuses pour vous demander pourquoi certains mariages sont la cause de bonheur, et d’autres de malheur. Beaucoup de facteurs jouent, mais un facteur se démarque selon moi.
Là où il y a de l’égoïsme, les différences naturelles entre hommes et femmes divisent souvent les couples mariés. Là où il y a du désintéressement, les différences deviennent des complémentarités et donnent des occasions de s’aider et de s’édifier mutuellement. Les conjoints et les membres de la famille peuvent s’édifier mutuellement et progresser ensemble, s’ils se soucient davantage des intérêts de l’autre que de leurs propres intérêts.
Si le désintéressement est la clé d’un mariage complémentaire entre un homme et une femme, alors nous savons ce que nous devons faire pour susciter la renaissance de mariages et de familles heureux.
Nous devons trouver des moyens d’amener les gens vers une foi qui peut remplacer leur égoïsme naturel par des sentiments profonds et durables de charité et de bienveillance. Avec ce changement et seulement alors, les gens seront en mesure de faire de façon continue les sacrifices désintéressés nécessaires pour un mariage et une vie de famille heureux et de le faire avec le sourire.
Le changement doit se faire davantage dans le cœur des gens que dans leur tête. Les arguments les plus convaincants ne suffiront pas, à moins qu’ils n’adoucissent les cœurs. Par exemple, il est important que les hommes et les femmes soient fidèles à leur conjoint et à leur famille. Mais confrontés à une tentation intense de trahir cette confiance, seuls de puissants sentiments d’amour et de loyauté pourront suffire.
C’est pourquoi on trouve les directives suivantes dans la déclaration « La famille : déclaration au monde », publiée en 1995 par la Première Présidence et le Collège des douze apôtres de l’Église de Christ des Saints des derniers jours :
« Le mari et la femme ont la responsabilité solennelle de s’aimer et de se chérir et d’aimer et de chérir leurs enfants. ‘Les enfants sont un héritage de l’Éternel’ (Psaumes 127:3). Les parents ont le devoir sacré d’élever leurs enfants dans l’amour et la droiture, de subvenir à leurs besoins physiques et spirituels, et de leur apprendre à s’aimer et à se servir les uns les autres, à observer les commandements de Dieu et à être des citoyens respectueux des lois, où qu’ils vivent. Les maris et les femmes (les mères et les pères) seront responsables devant Dieu de la manière dont ils se seront acquittés de ces obligations.
La famille est ordonnée de Dieu. Le mariage entre l’homme et la femme est essentiel à son plan éternel. Les enfants ont le droit de naître dans les liens du mariage et d’être élevés par un père et une mère qui honorent leurs vœux de mariage dans la fidélité totale. On a le plus de chance d’atteindre le bonheur en famille lorsque celle-ci est fondée sur les enseignements du Seigneur Jésus-Christ. La réussite conjugale et familiale repose, dès le départ et constamment, sur la foi, la prière, le repentir, le pardon, le respect, l’amour, la compassion, le travail et les divertissements sains. Par décret divin, le père doit présider sa famille dans l’amour et la droiture, et a la responsabilité de pourvoir aux besoins vitaux et à la protection de sa famille. La mère a pour première responsabilité d’élever ses enfants. Dans ces responsabilités sacrées, le père et la mère ont l’obligation de s’aider en qualité de partenaires égaux. Un handicap, la mort ou d’autres circonstances peuvent nécessiter une adaptation particulière. La famille élargie doit apporter son soutien quand cela est nécessaire.1
Telles sont les choses que nous devons faire pour engendrer la renaissance de mariages heureux et de familles fécondes. Une telle renaissance nécessitera que l’on s’efforce d’atteindre cet idéal et que l’on continue d’essayer même quand les résultats heureux sont lents à venir et que de fortes voix moqueuses dénigrent nos efforts.
Nous pouvons et devons défendre l’institution du mariage entre un homme et une femme. Le professeur Lynn Wardle a dit : « La tâche qui se présente à nous n’est pas pour des soldats du dimanche qui sont disposés à travailler pendant un certain temps et puis renoncent ».2 Gordon B. Hinckley, ancien président de notre église, a donné ce conseil similaire et cet encouragement : « Nous ne pouvons pas provoquer un revirement en un jour, un mois ou un an. Mais avec suffisamment d’efforts, nous pouvons commencer un revirement au sein d’une génération et accomplir des prodiges en moins de deux générations3. »
Aujourd’hui, plus d’un million de membres de notre église aux États-Unis réunissent leur famille chaque jour pour la prière. Quarante-et-un mille familles au Mexique lisent les écritures ensemble une à trois fois par semaine. Soixante-dix mille familles au Brésil se réunissent deux ou trois fois par mois pour une soirée de prière, de culte et de lecture des Écritures4.
Ce ne sont que de petits nombres quand on pense aux milliards de parents et de familles sur lesquels notre Père céleste veille dans ce monde. Mais si ces liens familiaux se transmettent ne serait-ce que sur quelques générations, le bonheur et la paix grandiront de manière exponentielle parmi la grande famille de Dieu.
Si nous nous efforçons d’édifier et d’encourager des mariages fidèles et aimants dans lesquels les hommes et les femmes deviennent un et prennent soin de leur famille, le Seigneur multipliera nos efforts. En nous unissant dans cette œuvre, je vous promets que nous progresserons vers cet objectif heureux. Au nom de Jésus Christ, que je sers et dont je suis le témoin. Amen.

1 « La famille, Déclaration au monde », Le Liahona, novembre 2010, p. 129 ; lds.org/topics/family-proclamation ?lang=eng.
2 Lynn D. Wardle, « The Attack on Marriage as the Union of a Man and a Woman, » Revue de droit du Dakota du Nord (États-Unis), volume 83, p. 1387.
3 Gordon B. Hinckley, Standing for Something, 2000, p. 170.
4 Division de recherche et d’information de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, Member Trends Surveys, 2005-2013 ; Services de publication SDJ, Richard J. McClendon et Bruce A. Chadwick, « Latter-day Saint Families at the Dawn of the Twenty-First Century », publié par Craig H. Hart, et al., dir. de publ., Helping and Healing our Families, 2005.

Voilà une femme "extra-ordinaire"...un véritable exemple d'amour et de charité et d'une grande humilité qui force toute mon admiration :



Elle est une amie très chère....une femme pétillante aux multiples talents....je vous laisse la découvrir :



dimanche 22 février 2015

Il existe des Femmes et des Hommes vertueux, honnêtes, loyaux, fidèles et de bonne réputation. 
Il existe des histoires de personnes "ordinaires" vivant des expériences "extra-ordinaires"....
Nous pouvons partager ces histoires qui nous donneront du courage, ce courage d'avancer parfois quand les événements de la vie pourraient nous faire "chanceler"....





J'ai connu Monique lorsqu'elle habitait à Nice. Pleine de vie et toujours positive. J'ai rencontré son époux une ou deux fois lors de conférences. C'est une belle histoire d'amour et d'humour !!!!




Je suis particulièrement touchée par le courage de cette Maman :


samedi 21 février 2015

Je ne peux continuer sans rendre un "hommage" à celle qui a inspiré le Titre de mon Blog : 

Elaine S. Dalton, dans son discours qui a marqué ma vie pour le reste de mes jours "Retour à la Vertu" , parle avec douceur mais aussi avec de la joie de tout ce que nous devons être et faire pour mener une vie vertueuse. C'est pour moi un hymne à la Femme !  En voici le lien :

https://www.lds.org/general-conference/2008/10/a-return-to-virtue?lang=fra


"Le temps est venu que chacun de nous se lève et déploie une bannière au monde appelant au retour à la vertu."